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L'augmentation
unilatérale des prix de produits à large consommation a atteint, depuis
l'entame du mois en cours, les cimes les plus élevées dans les communes
côtières de la daïra d'Aïn El Turck, notamment dans les localités situées sur
le territoire du chef-lieu et ce, en violation des règles élémentaires en
vigueur du code du commerce. Ce malheureux état de fait est relevé chez les
établissements dont les activités commerciales sont directement liées à la
période estivale. L'informel, qui s'est accaparé de larges espaces sur les plages
et leurs abords immédiats, semble également profiter de cette aubaine en
imposant sa présence au même titre que les autres commerces autorisés. Certains
de ces derniers n'ont cependant pas hésité à se reconvertir illégalement dans
une activité relative à la saison, synonyme d'une recette beaucoup plus élevée.
« La grande majorité des commerçants nous fait subir une véritable saignée, en
plus du diktat imposé par les solariums et les gardiens de parking. C'est
aberrant, mais nous nous demandons s'il existe vraiment des contrôleurs dans ce
secteur névralgique », a déploré un père de famille venu d'une ville de l'Ouest
pour un bref séjour dans la localité de Bouiseville. Des déclarations
similaires et des conclusions lourdes de sens ont été formulées par la plupart
des estivants qui ont été abordés à ce sujet.
Dans ce triste constat, la palme revient incontestablement aux établissements de commerce, autorisés et/ou informels, installés sur le site des Andalouses et dans le complexe. « Le plus des imperturbables est choqué lorsqu'il consulte sa note, après avoir consommé une pizza ou un sandwich avec une eau minérale ou un soda », se sont insurgés presque en écho des jeunes, originaires de la ville de Sétif, en vacances dans ces lieux. « Nous déboursons, en plus, quotidiennement 200 dinars des droits de parking, voire jusqu'à 300 dinars, et 1.000 autres dinars pour le solarium, voire jusqu'à 1.500 dinars dans certains endroits. Et encore, nous nous estimons heureux car les vacanciers qui sont venus après nous déboursent beaucoup plus », ont ajouté nos interlocuteurs vraisemblablement dépités. En outre, concernant les prix des autres produits, notons, entre autres, que la bouteille d'eau minérale est à 100 dinars et celle de boisson gazeuse de marque étrangère est à 200 dinars. Quant aux glaces, dans certains endroits un cornet flirte avec les 400 dinars. Quant aux locations, une pièce-cuisine est cédée à 15.000 dinars par jour ! Il importe de signaler que le tarif de nuit est aussi appliqué à partir du crépuscule par presque tous les exploitants de commerce, installés dans les différentes parties de ladite daïra. Ce triste constat a été aussi relevé dans la zone maritime des localités du chef-lieu de cette daïra qui jalonnent son littoral. Toujours est-il que, selon le constat, cette fièvre n'a pas, outre mesure, touché énormément les établissements de commerce qui sont essaimés, à l'intérieur du tissu urbain, des autres zones situées à l'intérieur dudit chef-lieu. Signalons que tous nos interlocuteurs revendiquent, à l'unanimité, une vaste et une véritable opération d'assainissement dans les différents domaines du secteur du commerce. |
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