L'abattage des
arbres qui se trouvent sur le tracé du tramway réalisé par la société Türck
Yapi Merzeki a suscité moult réactions d'indignation des élus locaux et des
acteurs de la société civile qui, faut-il le signaler, ont réagi pour mettre le
holà à un massacre programmé d'un patrimoine arboricole parfois centenaire. La
réunion tenue en fin de la semaine écoulée au siège de l'APC a regroupé des
élus, des associations de défense de l'environnement et les représentants des
Directions des forêts et de l'environnement. Le débat a été chaud au sujet de
cette question et les avis ont convergé sur la nécessité de mettre un terme à
l'abattage des arbres déjà entamé par l'entreprise qui aurait justifié son
action par un retard à rattraper dans la réalisation du projet. «L'étude
d'impact de la réalisation du projet du tramway qui existe bel et bien contient
des réserves qu'il faudra lever», dira clairement le chef de service assurant
l'intérim à la Direction de l'environnement lors de cette réunion.
Une information de
taille qui a éclairé l'opinion publique et qui a fait réagir les décideurs et à
leur tête le secrétaire général qui assure l'intérim du wali. Ces réserves
concernent certainement, outre des aspects techniques, un environnement qu'il
faudra préserver tout en assurant les travaux de ce projet structurant pour la
ville. Aux dernières informations, on apprend que le premier responsable de
l'exécutif par intérim et après concertation avec les Directions concernées a
décidé de sommer l'entreprise de réalisation de surseoir à l'abattage des
arbres jusqu'à finalisation de l'étude d'impact et la levée définitive de
toutes les réserves contenues dans cette étude. Des sources proches du dossier
signalent qu'il a été question de transplantation des arbres qui gênent
réellement le passage du tram. Une opération qui aurait été jugée coûteuse et
contraignante pour les délais.