|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Une mère de
famille répondant aux initiales M.H. âgée de 58 ans a été retrouvée, jeudi
dernier, morte, pendue à l'aide d'une écharpe accrochée à un mur de la maison
familiale .La défunte est mère de sept enfants et habite le bourg de Ouled
Abdallah situé dans la commune de Taougrit. Pour l'instant même si tout porte à
croire que la victime s'est suicidée, les gendarmes de cette localité
n'écartent aucune hypothèse et ont ouvert une enquête pour déterminer les
circonstances exactes de la mort de cette mère de famille. Le corps de la victime
a été transporté à la morgue l'hôpital de Ouled Ben Abdelkader et une autopsie
a été ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de Chlef.
Par ailleurs, il est important de noter que le phénomène du suicide, jadis presque inexistant, prend des proportions alarmantes ces derniers temps dans la wilaya de Chlef. On y trouve de toutes les catégories de personnes (âge, sexe, etc.) pour de multiples raisons osant « franchir le pas ». En juin dernier, une femme d'une trentaine d'années célibataire a mis fin à ses jours en ingurgitant une grande quantité de médicaments, puis un homme âgé de 34 ans, militaire retraité, marié et père d'un enfant, a été également retrouvé mort, pendu à l'aide d'une corde dans sa maison, puis un autre qui s'est jeté du haut du pont du Cheliff. En juillet, c'est une mère de famille de deux enfants s'est volontairement jetée sur la RN pour y être écrasée par les automobilistes. Des problèmes d'ordre familial seront à l'origine de cet acte de désespoir, indique-t-on dans l'entourage de la femme. Quant aux personnes qui tentent de suicider et qui sont sauvées in extremis par les pompiers ou par des proches, le nombre évolue constamment de mois en mois. Bien entendu, il est des cas de suicide qui ne sont ni déclarés ni médiatisés. Sinon le bilan aurait été plus lourd. Pour exemple, au premier jour de l'Aïd El Fitr, un jeune homme âgé de 30 ans a tenté de se suicider en consommant un raticide. Souffrant d'une dépression nerveuse en raison du cumul des problèmes sociaux, selon les dires de ses proches, le jeune suicidaire n'a pas trouvé d'autre alternative pour attirer l'attention de son entourage et des pouvoirs publics que de procéder à cet acte. A noter enfin que devant l'ampleur de ce phénomène, la Ligue des droits de l'homme (section de Chlef LADDH) tire la sonnette d'alarme et invite les pouvoirs publics à étudier le problème et apporter des solutions. |
|