La commune d'Oran
veut éviter le spectre des inondations, à travers une vaste opération de curage
des ?avaloirs' lancée, avant-hier, à travers ses 12 secteurs urbains. Cette
action d'entretien a mobilisé tous les agents des services de la voirie et doit
cibler, selon des sources communales, les «avaloirs» obstrués et notamment les
points noirs où l'on signale les stagnations d'eaux de pluie. Le wali d'Oran,
M. Abdelghani Zaâlane, a instruit l'ensemble des maires des communes, à
accélérer les travaux de curage et recenser les zones à risques. Les secteurs
urbains ont été dotés de nouveaux ?avaloirs' pour remplacer les anciens devenus
vétustes. Cette campagne est lancée, en prévision de la saison des pluies où
les inondations sont fréquentes, surtout dans les zones où les points noirs représentent
un véritable danger. Ainsi, au secteur urbain d'El Ohtmania, une quarantaine de
nouveaux avaloirs ont été installés, a-t-on appris auprès de M. Miloudi,
directeur du secteur urbain. Les équipes de la voirie sont à pied d'œuvre pour
l'entretien des avaloirs et des regards, notamment à la «Glacière», la cité
Yaghmoracène et dans d'autres endroits où les eaux pluviales stagnent. Cette
opération est lancée, dans tout le périmètre de la commune, et ce, dans le
cadre des dispositions prises, par la wilaya, pour parer aux problèmes des
inondations. Quelque 10.000 regards et 8.000 ?avaloirs' répartis à travers les
12 secteurs urbains, sont concernés par cette campagne. Elle ciblera, en
premier lieu, les ?avaloirs' qui ont été obstrués par toutes sortes de détritus
(terre, boue, pierres, plastique) charriés par les eaux pluviales, notamment
sur l'axe du chantier du tramway. Chaque hiver, les Oranais vivent le calvaire.
Plusieurs quartiers et des cités entières sont bloqués à la circulation à cause
des inondations. Il y a lieu de rappeler que la wilaya a débloqué, l'année
écoulée, une enveloppe budgétaire estimée à 40 millions de dinars pour la
réhabilitation et la réalisation des «avaloirs». La commune d'Oran a bénéficié,
pour sa part, de 400 nouveaux «avaloirs».