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Les policiers de
la brigade chargée de la voie publique sont sur le pied de guerre et mènent depuis
peu une lutte implacable contre les motocyclistes qui pétaradent en tenant la
dragée haute aux paisibles piétons et citadins en quête de calme et de
sérénité. Des jeunes piétons, des deux sexes, affolés à la vue de ces
deux-roues roulant à tombeau ouvert, prennent leurs jambes à leur cou et c'est
le sauve-qui-peut. Des hordes de motocyclistes groupés, qui bravent les lois de
la pesanteur et de la physique, mettant leurs vies et celle des autres en
danger, écument toutes les artères principales de la ville.
Mêmes les places publiques ne sont pas épargnées par certains énergumènes qui éprouvent un malin plaisir à faire des démonstrations de force dangereuses devant une assistance médusée et paniquée à la fois. Pas moins de 225 motocyclettes de différents volumes ont été admises à la fourrière communale en l'espace d'une semaine. Leurs propriétaires, le plus souvent dépourvus de documents administratifs, nous dit-on, seront traduit devant la justice pour défaut de documents et de port de casque, excès de vitesse et trouble à l'ordre public. Une opération qui a été vivement saluée par la population. Les policiers sont assistés dans leur fréquentes sorties par des motards. Déterminé à mener à bon port cette opération de salubrité publique, le commissaire chargé de la voie publique ne veut point s'arrêter en si bon chemin et compte remettre de l'ordre à n'importe quel prix sur la voie publique, quel que soit le temps qu'il faudrait, soulignant au passage que la sécurité des paisibles citoyens de la ville passe avant tout. |
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