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A l'initiative de la Fédération de la société civile (FSC, association
civile), de nombreuses associations civiles et une partie de la population
constantinoise ont animé, hier, au centre de la ville, sur les allées de la
Brèche, et en présence de la presse et des caméras des télévisions privées, un
meeting de solidarité avec la population de Ghaza confrontée à une attaque
meurtrière lancée par l'armée israélienne. «Quelle honte, ils ont échangé Ghaza
contre des dollars !», et beaucoup d'autres slogans de la même veine,
condamnant l'agression israélienne et la complicité de certains pays arabes qui
ferment les yeux sur le massacre de femmes et d'enfants palestiniens sans
défense, ont été scandés par ce rassemblement qui a réuni quelque 500
manifestants sous la chaleur distillée par un soleil de plomb.
Peu après le début du sit-in, les manifestants ont été rejoints par des Mozabites qui tenaient une pancarte sur laquelle il était écrit: «Les Mozabites dénoncent et condamnent les crimes commis à Ghardaïa et à Ghaza». Les nouveaux venus ont été bien accueillis par les manifestants qui ont commencé à scander des slogans disant «Non à la fitna à Ghardaïa». Abordé au cours de la manifestation à laquelle il a pris une part active en haranguant les manifestants, Lafouala Abdelhakim, président de la FSC, nous déclara «lorsque nous avons constaté que chaque jour nos frères palestiniens de Ghaza sont massacrés par la soldatesque israélienne devant les yeux du monde, notamment ceux des pays arabes qui ont des relations diplomatiques avec Israël et qui gardent un silence coupable et honteux devant cette tragédie, nous avons jugé qu'il faut réagir. Et pour nous, c'est la moindre des choses que nous pouvons faire pour soutenir les habitants de Ghaza en ce mois de Ramadan que d'organiser ce sit-in de solidarité en clamant haut et fort « Non à l'agression, non à l'assassinat des femmes et des enfants, non à la profanation d'El-Aqsa»». Et d'annoncer qu'à la fin de la manifestation qui allait durer une heure environ, un communiqué a été rédigé et lu devant les manifestants, dans lequel ils condamnent, bien sûr, l'agression israélienne contre Ghaza faite avec la complicité de nombreux pays arabes entretenant des relations diplomatiques avec l'Etat sioniste. Le communiqué a condamné aussi le silence des grands imams des pays arabes et musulmans en leur reprochant d'être prompts à réagir en produisant des fetwas lorsqu'il s'agit des conflits dans les pays arabes, comme ceux qui se passent en Syrie et en Irak, et de se taire sur le drame de la population palestinienne, arabe et musulmane de Ghaza. |
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