Le recteur de l'université «Constantine 1» (ex-Mentouri), M. Abdelhamid
Djakoune, a donné hier matin une conférence de presse pour présenter toutes les
données de la rentrée universitaire 2014/2015, en révélant les nouvelles offres
de formation mises en place cette année.
Il commencera par présenter les portes ouvertes qui sont organisées du 6
juillet au 10 août dans le bloc des lettres, pour orienter les futurs étudiants
pendant l'inscription. En visitant ces portes ouvertes et stands des
inscriptions, nous avons remarqué que celles-ci sont fortement encadrées par
des enseignants et comprennent trois étapes distinctes. La première est celle
de pré-inscription qui se fera du 6 au 10 juillet. Du 11 au 12 juillet, c'est
la période de confirmation des choix. Entre le 20 et le 27 juillet seront
publiés les résultats des orientations et l'ouverture du recours on-line.
Enfin, la période du 2 au 7 août sera réservée aux inscriptions définitives. Selon
M. Djakoune, les affectations des étudiants se feront en fonction des choix
exprimés et chaque étudiant pourra faire une dizaine de choix, en fonction des
notes obtenues au bac, bien sûr. « Car il faut remplir certaines conditions
spécifiques pour prétendre à certaines filières, comme la médecine par exemple
où il faut avoir obtenu la note 14 au bac pour y prétendre. C'est le même
principe pour l'informatique », ajoute-t-il. Le recteur annoncera ensuite que
l'université 1 de Constantine aura à accueillir cette saison entre 6500 et 7000
nouveaux étudiants. Ce qui portera les effectifs à 35000. En comptant les 3000
doctorants et 2000 au Capa, et en soustrayant le nombre de diplômés de cette
année qui est de 7000, nous serons à peu près à 40.000. Il faut compter aussi
les lauréats des autres wilayas, comme Mila par exemple où 50 % des bacheliers,
au moins, s'inscrivent aux universités de Constantine. Constantine 1 compte 13
facultés allant du droit, aux lettres en passant par les sciences exactes, les
sciences vétérinaires aux technologies de l'agriculture et de
l'agro-alimentaire. En matière d'encadrement, le conférencier annoncera : «
Nous allons recruter cette année 70 nouveaux enseignants ». Et d'indiquer dans
la foulée que le nombre actuel des enseignants à l'Université 1 est de 1600. «
Nous avons maintenant un enseignant pour 20 étudiants en moyenne. Et dans
certaines filières 1 pour 15 et même 1 pour dix. Et nous faisons périodiquement
appel à des enseignants étrangers (une quarantaine cette année) pour enseigner
durant une période de 3 à 10 jours dans certaines filières, notamment les
disciplines scientifiques de haut niveau. De nouvelles filières vont ouvrir à
partir de cette saison. Ce sont l'apiculture et la biologie appliquée en
licence, le transport et l'administration en master. A ce sujet, le recteur
dira : «Nous allons ouvrir, en droit, des masters en administration locale en
administration des institutions et établissements publics parce que nous avons
constaté qu'un problème de gouvernance se pose au niveau de ces institutions et
établissements, aussi bien sur le plan local que sur le plan national, et
qu'ils souffrent en terme d'encadrement. Nous prétendons même, ajoute le
conférencier, ériger ces formations au rang d'excellence comme à l'ENA, par
exemple ». En matière de doctorat, l'université 1 a ouvert pratiquement dans
toutes les facultés des formations doctorales et prépare les concours d'entrée
pour le début du mois d'octobre prochain. Au plan classique, M. Djakoune
affirme que la formation est très réduite dans son université. A une question
sur la mobilité des étudiants, le recteur a déclaré que ses services inscrivent
chaque année plus de 600 étudiants qui viennent des autres universités. Enfin,
à une question sur la disponibilité des places pédagogiques, il répondra tout
de suite qu'avec la naissance des deux nouveaux pôles universitaires,
Constantine 2 et Constantine 3, la question ne se pose plus. « Nous sommes très
à l'aise dans ce domaine, comme dans celui de l'hébergement avec l'apport de
40.000 places offertes par les nombreuses résidences universitaires nouvelles
», a affirmé M. Djakoune. Et de conclure : « Cela nous permet de s'orienter
résolument vers la qualité de la formation ».