Ces habitants ont
décidé d'interpeller les pouvoirs publics pour trouver une solution à leur
problème. Elles sont, en effet, onze familles, résidant dans un secteur urbain
connu sous «Si El-Mokhfi», une ruelle à sens unique, adjacente à la rue Wendel
Moulay Ahmed, à rester encore dans le désarroi total. Ils réclament depuis
plusieurs années le raccordement de leurs habitations au réseau du gaz naturel
mais aucune oreille ne leur a, à ce jour, été attentive. Selon Hocine, un
habitant de «Si El-Mokhfi, plusieurs missives ont été adressées aux
responsables leur demandant d'intervenir auprès des services concernés afin de
mettre fin à leur calvaire, c'est-à-dire l'accès à un raccordement au réseau du
gaz naturel comme, dit-il, tout Algérien. De ceux qui sont aussi venus à notre
rencontre, il y a Ali. Ce dernier n'est pas allé avec le dos de la cuillère :
«Tout le voisinage de notre quartier jouit de cet élément vital pour une vie
ordinaire dont la conduite principale du réseau ne se trouve qu'à quelques
mètres, sauf nous». Avant d'être relayé par un autre habitant qui expliquera
qu'ils ont beau financer de leurs propres moyens les raccordements aux autres
réseaux, mais ne sont plus en mesure de faire le même effort pour le gaz de
ville. La vérité, poursuit-il, la plupart d'entre nous sont de simples salariés
ou fonctionnaires dont certains n'arrivent même pas à joindre les deux bouts.
«Chaque jour est une souffrance pour chacun de nous», tonna un autre avant
d'ajouter : «Chez nous, on nous dit souvent que le temps de la bouteille de
butane est révolue, de toute façon pas encore à Si El-Mokhfi».
Enfin, toutes ces
familles ont le même rêve, voir ce problème définitivement réglé. «Nous sommes
confrontés depuis plusieurs années à ce calvaire quotidien, notamment durant la
saison hivernale où il est souvent très difficile de résister au froid qui
sévit dans notre localité», affirme Mohamed, chef de famille habitant le
quartier aussi. «Nous sommes plusieurs familles à souffrir de l'absence du gaz
de ville et à recourir encore aux bouteilles de gaz butane», précise-t-il.