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Le mouvement de contestation mené, fin mai dernier, par les chefs
d'unités, qui exercent, depuis une dizaine d'années, par intérim, sous l'égide
du syndicat national des enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires
(SNECHU) semble porter ses fruits.
La DG du Centre hospitalo-universitaire d'Oran a reçu, hier matin, les décisions ministérielles, portant nomination de tous les chefs d'unités intérimaires, de l'hôpital d'Oran, a-t-on appris, hier, auprès du chargé de communication de cet établissement hospitalier. La confirmation dans les postes de chefs d'unités prendra effet, à partir de ce mois et aura pour répercussion directe une révision, à la hausse, des salaires de ces hospitalo-universitaires qui ont droit, désormais, à la prime de responsabilité. Les concernés avaient exercé de lourdes responsabilités, durant une dizaine d'années, sans décisions ministérielles, rappelle-t-on. Ils avaient observé, fin mai dernier, une action de contestation pour dénoncer des lenteurs administratives pour la régularisation de leur situation. Le dossier des chefferies d'unités est resté en souffrance, durant 10 ans, en dépit du fait que les représentants de 200 chefs d'unités de la wilaya d'Oran avaient traité, au cas par cas, la régularisation auprès d'une commission ?ad hoc' mise en place par le ministère de tutelle. Le bureau local du SNECHU avait qualifié les lenteurs administratives, pour la régularisation des intérimaires, d'aberration. Le syndicat avait exigé une régularisation, avec effet rétroactif, de tous les chefs d'unités intérimaires. |
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