Bien que méconnu
en Algérie, le cancer de l'estomac est classé au 4ème rang de l'ensemble des
cancers (après celui du poumon, du sein et le cancer colorectal), avec une
moyenne annuelle de 3.000 cas chez les hommes et 2.000 chez les femmes. Il se
caractérise par la sévérité de son pronostic, un diagnostic souvent trop tardif
chez presque les trois quarts des patients, d'où la difficulté de son
traitement. A Oran, plus de 100 nouveaux cas de cancer d'estomac ont été
enregistrés depuis le début de l'année en cours. 90% des cas ont été
diagnostiqué très tardivement. La plupart des cas se produisent chez les
personnes au dessus de 55 ans. Si le cancer de l'estomac est diagnostiqué à
temps, il y a de fortes chances qu'un traitement soit efficace. Généralement, plus
le cancer est avancé et moins de chance que le traitement soit curatif.
Cependant, le traitement peut souvent le ralentir. En Algérie, avec 45.000
nouveaux cas diagnostiqués chaque année, cette pathologie est devenue émergente
et constitue un problème de santé publique majeur. Les cancers digestifs
représentent 30% de l'ensemble de ces cancers. Dans la plupart des cas, le
cancer de l'estomac commence d'une cellule qui se trouve sur la doublure
intérieure de l'estomac (le mucosa). Ce type de cancer de l'estomac s'appelle
l'adénocarcinome de l'estomac. Comme les cellules cancéreuses se multiplient,
la tumeur peut envahir plus profondément dans le mur de l'estomac. À temps,
elle peut passer le mur de l'estomac et envahir les organes voisins tels que le
pancréas ou le foie. Mais il y a d'autres types de cancer de l'estomac moins
communs et rares qui incluent les lymphomes. Ce sont des cancers qui résultent
du tissu lymphatique dans le mur de l'estomac. Il y a aussi les sarcomes qui
sont des cancers qui résultent du muscle ou du tissu conjonctif dans le mur de
l'estomac, et les cancers carcinoïdes qui sont des cancers qui résultent des
cellules dans la doublure d'estomac qui font des hormones.