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Soumis, ce lundi, au révélateur allemand pour le compte des huitièmes de finale du Mondial 2014, les Verts, sur un nuage après cet exploit retentissant de jeudi écoulé qui les a propulsés au second tour, ont quitté la scène par la grande porte en fournissant une prestation digne des grandes équipes qui a ébloui spectateurs et téléspectateurs du monde entier, qui n'avaient d'yeux que pour les Verts, lesquels ont fait douter les Allemands durant le temps réglementaire avant que ces derniers ne fassent la différence dans le temps additionnel par le remplaçant Schurlee et Ozil, Djabou sauvant l'honneur à la 120'. Pour résumer le tout, les camarades de l'excellent M'bolhi, qui aura prouvé qu'il mérite d'évoluer dans un grand club, ont livré un match héroïque en frôlant de peu un autre exploit. Cet autre exploit, les protégés de Vahid Halilhodzic n'ont pu le réussir, non pas faute d'avoir tout tenté, mais il faut se rendre à l'évidence qu'il y avait en face un adversaire d'un tout autre calibre et de surcroît postulant au titre suprême, l'ogre allemand avec trois titres de champion du monde. Connaissant la rigueur allemande où rien n'a été laissé au hasard pour éviter toute mauvaise surprise, en fin de compte, la logique a été respectée sur le terrain du stade Beira-Rio à Porto Alegre, même si les camarades de Carl Medjani méritaient mieux en s'imprégnant de ce match référence pour bouleverser à l'avenir la hiérarchie. Donc, arriver à ce stade de la compétition n'est point une surprise pour les Verts qui sortent grandis de ce Mondial, tout en donnant rendez-vous aux férus du sport-roi en Russie dans quatre ans. Mais avant d'en arriver là, le chemin qui nous sépare du Mondial 2018 est encore long, les Verts, qui ont une marge de progression, seront face à d'autres défis, à savoir les éliminatoires de la CAN-2015. Pour cela, et afin d'éviter la cassure, le cas de l'entraîneur en chef doit être tranché au plus vite, même si le souhait de tous les Algériens est de voir le Franco-Bosnien poursuivre son œuvre. Partant ou pas, Vahid Halilhodzic, dans son for intérieur, porte dans son cœur cette équipe nationale qui nous a fait rêver, lui, qui a tablé pour bâtir cette équipe sur deux principes fondamentaux, la confiance et la générosité dans l'effort. Une chose est certaine : personne ne peut lui contester d'avoir remis sur rails le football national après un travail de longue haleine. Confiant en ses choix en rajeunissant l'équipe nationale, Vahid Halilhodzic, qui n'a pas été ménagé par une certaine presse à la recherche du sensationnel, peut se targuer d'avoir cru en cette équipe. Pour en revenir à sa dernière sortie dans ce Mondial brésilien, qui a d'ailleurs fait couler beaucoup d'encre, disons que l'histoire a basculé, ce lundi, tard dans la soirée du côté de la Nationalmannschaft, laquelle n'a fait que confirmer son statut de favorite contrairement aux millions d'Algériens qui misaient énormément sur leur équipe pour effacer des mémoires ce «match de la honte» de 1982. Enfin, en atteignant pour la première fois les huitièmes de finale de ce rendez-vous planétaire, l'équipe nationale a réussi son tournoi à la grande joie de ses supporters, tout en faisant honneur au football africain et arabe. |
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