Le porte-parole de l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT) de la wilaya d'Oran s'est interrogé, hier, sur le retard accusé dans la matérialisation des arrêts de bus et de taxis, alors que les directives du wali d'Oran ont été claires à ce sujet. Les transporteurs attendent toujours la matérialisation de 700 arrêts de bus et 40 stations de taxis, un projet dont la réalisation a été confiée aux services de l'APC d'Oran. Selon M. Chikh, président du bureau local de l'UNAT, on saura que la wilaya a débloqué un budget au profit de la commune pour la concrétisation de ces travaux. A l'heure actuelle, rien n'a été fait, au grand dam du syndicat des transporteurs. Ces arrêts de stationnement ont été définis à l'issue de plusieurs sorties effectuées par les syndicats des transporteurs, les représentants de la direction des transports et les services de la sûreté de la wilaya. Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre de l'assainissement du transport et la réorganisation de l'activité, a permis de définir plusieurs arrêts de bus pour les lignes urbaines dont le B, le 34, le 37, le 11 où plusieurs paramètres dont le facteur démographique et l'étendue de chaque ligne ont été pris en considération. Un travail de fond a été mené dans ce sens, a noté notre interlocuteur, car l'absence de ces points de stationnements a été à l'origine de plusieurs mises en fourrière de bus.

Face à la lenteur dans la concrétisation de ce projet, le syndicat interpelle le wali d'Oran pour que les instructions données soient appliquées afin de ne plus pénaliser les exploitants des lignes. «Les transporteurs doivent avancer en se penchant sur d'autres préoccupations allant dans l'intérêt collectif», a souligné le même responsable. Tout en souhaitant que le problème posé soit résolu, le président de l'UNAT d'Oran a rappelé que la sous-commission des transports, présidée par le directeur des transports, se réunit toutes les semaines pour régler les problèmes qui entravent le développement du secteur. Après la matérialisation des points de stationnement, celle-ci a procédé à la création de nouvelles stations de taxis et le réaménagement des anciennes.

De même qu'un projet de réalisation d'un centre pour la régulation du trafic routier a été retenu pour Oran. Pour les Oranais, il est temps de mettre un terme à l'anarchie. Des contrôles inopinés des services de la direction des transports et l'instauration de véritables mécanismes peuvent contribuer à l'amélioration de la prestation et à réorganiser l'activité.