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Des artisans de 25
wilayas du pays ont été présents avant-hier à l'ouverture officielle du salon
régional de l'artisanat qui se tient jusqu'au 25 juin à la maison de la culture
Ali Zamoum de Bouira. Inauguré dans la matinée par la ministre déléguée auprès
du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, Mme Aïcha
Tagabou, en présence du wali, M Maâskri, et des autorités locales, ce salon
régional « représente une circonstance opportune pour aider les artisans à
trouver des espaces de vente et de promotion et à passer des contrats
d'échanges et d'achats avec d'autres partenaires», selon la directrice de la
chambre des métiers et de l'artisanat de la wilaya de Bouira, Mme Benhamouda
Ibtissem. De la sorte, les professionnels de l'artisanat trouveront dans ce
salon un espace adéquat pour promouvoir et vendre leurs produits variés et, en
même temps, une occasion d'être au fait des richesses artisanales du pays
représentées par 70 exposants. Il s'agit également d'échange d'expériences
entre artisans, pour qu'ils aient une vision dans le domaine de
l'investissement et la promotion de l'artisan qui participe à l'essor de
l'économie locale et à la promotion du tourisme. Des ateliers pour enfants sont
organisés durant cette manifestation. Une grande effervescence y régnait
avant-hier vu le grand nombre de participants. Toutes les salles d'expositions
de la maison de la culture Ali Zamoum n'on pas suffi à contenir le grand
afflux, et il a fallu édifier des chapiteaux sur l'esplanade extérieure qui
fait face à la maison de la culture. Par ailleurs, nous saurons qu'à la faveur
de la politique mise en œuvre par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat
depuis des années, avec le lancement du fonds national pour la promotion des
activités artisanales traditionnelles, certains artisans, une trentaine
environ, ont bénéficié l'année dernière d'aides financières comprises entre 20
et 100 millions de centimes. Pour l'année en cours, ce sera d'autres artisans
qui en tireront profit. La création d'ateliers vivants qui revêt une importance
essentielle se précise par des activités qui se font sur place car liées
directement aux traditions, comme le métier à tisser, la production des biens,
et des services. Le défi étant aussi la reprise des métiers traditionnels qui
sont malencontreusement en voie de disparition. Et nous citons, la sellerie, le
travail du cuir et la poterie. Les dispositifs de soutien et d'accompagnement
tels que l'ANSEJ, l'ANGEM, la CNAC et les banques, par les crédits financiers,
doivent encourager les artisans à relancer les produits en voie d'extinction,
qui sont après tout une source intéressante de devises, et créatrices de
richesses et d'emplois. En somme, il est attendu beaucoup de ce salon qui va se
durer toute la semaine et qui a l'ambition de se hisser au niveau national,
selon ses organisateurs.