Suite à la mise en
place du registre national automatisé de l'état civil, les extraits d'acte de
naissance n°12-S sont délivrés dans toutes les communes du territoire national.
C'est ce qu'a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales
dans un communiqué.
Ces procédures,
souligne le même communiqué, visent à « faire éviter aux citoyennes et citoyens
les déplacements vers leur commune de naissance pour l'obtention des extraits
d'acte de naissance n°12-S et toutes les contraintes et autres frais que cela
induit ». Ces dispositions interviennent après l'adoption en mai dernier par le
Conseil des ministres du projet de loi relatif à l'état civil. Ce projet de loi
examiné et approuvé par le Conseil des ministres vise à « adapter la
législation relative à l'état civil aux divers changements introduits dans des
lois ayant un lien avec son objet », et à « consacrer l'utilisation des
procédés numériques dans son champ d'application ». Le texte approuvé modifie
et complète l'ordonnance n°70-20 du 19 février 1970 relative à l'état civil. A
ce titre, ce projet de loi propose des allégements des procédures et des
innovations au bénéfice des administrés notamment l'institution d'un registre
national d'état civil informatisé et relié à toutes les communes et à tous les
consulats d'Algérie. En outre, cette nouvelle procédure permettra au citoyen de
« se faire délivrer ses documents d'état civil dans sa circonscription de
résidence, en Algérie ou à l'étranger ». Le texte préconise également « l'extension
de la qualité d'officier d'état civil aux délégués communaux et au secrétaire
général de la commune » pour diligenter le service de l'état civil au profit
des citoyens et l'extension à dix années de la durée de validité de l'extrait
d'acte de naissance, sauf changement dans l'état civil de la personne
concernée. Pour mettre la législation sur l'état civil en concordance avec le
code civil, le document prévoit aussi le « relèvement à 19 ans de l'âge de la
majorité ». Lors de ce Conseil des ministres, Bouteflika avait invité le
gouvernement à « accélérer, chacun dans l'administration relevant de son
autorité, l'informatisation des procédures et traitements des dossiers ainsi
que la réduction du nombre de pièces administratives exigées des citoyens ».