A l'appel du
bureau local du Syndicat national des enseignants et chercheurs
hospitalo-universitaires (SNECHU), une centaine de praticiens ont pris part à
une marche de protestation entre le siège du conseil scientifique et la
direction générale du CHU d'Oran. Cette montée au créneau de ce syndicat,
explique Dr. Benata, membre du bureau local, est une réponse au silence du
ministère de la Santé quant au dossier des chefs d'unités demeuré en suspens
depuis une dizaine d'années. Pourtant, tout a été fait au niveau de la
commission ad hoc interministérielle et les 200 dossiers en souffrance ont été
traités au cas par cas à l'issue de la tenue de plusieurs réunions de cette
entité. Or, les décisions de nominations tardent à venir, et ce depuis le début
de l'année en cours. Devant la pression de leur base syndicale, le recours à
une action de protestation ne pouvait être évitée, dans le but d'interpeller le
ministère de la Santé sur l'urgence d'en finir une fois pour toutes avec ce
dossier, d'autant plus que des actuels chefs d'unités sont à la porte de la
retraite et ne pourront pas bénéficier des avantages que leur offre leur statut
dans le décompte de la pension de retraite. Notre interlocuteur précise que cette
question connaîtra d'autres développements à la suite des nouvelles
dispositions initiées par le département de Abdelmalek Boudiaf. Ceci étant, le
recours à une autre forme de protestation a été également évoqué par notre
source et le dépôt d'un préavis de grève n'est pas à écarter.