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Les travailleurs de l'Office national d'appareillage et d'accessoires
pour les personnes handicapées (ONAAPH) ont entamé, hier, leur deuxième jour de
grève illimitée lancée à l'issue de l'échec de « plusieurs tentatives de faire
entendre des revendications, principalement d'ordre salarial », à la tutelle. «
Nous demandons que la convention collective de l'Office soit alignée à celle de
la sécurité sociale. On veut que la même grille des salaires soit appliquée
pour les travailleurs de l'ONAAPH, et ce au même titre que les autres employés
des secteurs affiliés au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, à savoir
la Cnac, la Cnas et la Casnos », ont affirmé, hier, des syndicalistes de la
section d'Oran. Selon ces mêmes sources, l'ONAAPH compte quelque 107
travailleurs à Oran évoluant dans trois structures relevant de l'office, à
savoir l'unité de fabrication d'appareillage d'Eckmühl, le dépôt régional de
Sidi Chahmi et le siège de la direction régionale sis à Miramar.
L'ONAAPH qui a été créé par décret N°88-97 du 09 février 1988 a comme mission principale de répondre aux besoins matériels des handicapés. L'office qui a le statut d'EPIC (Entreprise publique à caractère industriel et commercial) assure trois principales activités: la fabrication d'appareillage orthopédique, la fabrication d'aide technique à la marche et le montage et la distribution des appareils auditifs. «Nous avons adressé des correspondances écrites à toutes les instances concernées et compétentes du pays : le ministère de tutelle, la chefferie du gouvernement, la présidence de la République. Nous avons également saisi toutes les autorités publiques, avant de recourir au débrayage», affirment les syndicalistes. Les pourparlers sont engagés, depuis avant-hier, entre des membres du bureau national du syndicat d'entreprise et la direction générale de l'office. |
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