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Maladie chronique
qui occupe le 4ème rang mondial des préoccupations de la Santé publique, selon
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la plus fréquente du 21ème siècle?
Et les qualificatifs ne manquent pas pour désigner cet «asthme bronchique» qui
prend, de plus en plus, d'ampleur dans notre pays. Cette pathologie
caractérisée par une respiration très difficile, était en débat, dernièrement,
à Médéa, à l'initiative de l'Association des Médecins libéraux de la wilaya de
Médéa (AMLWM), en collaboration avec la direction de la Santé et de la
Population (DSP) de la même wilaya. Une «journée d'étude et de sensibilisation
sur l'asthme bronchique» qu'a abritée, la salle de conférences Dr Mohamed
Bencheneb de l'Université Dr Yahia Fares, et à laquelle étaient conviés les
directeurs d'EPH et d'EPSP, les médecins généralistes et spécialistes, des
secteurs public et privé, de la wilaya de Médéa.
Sponsorisée par les laboratoires MSD, Astra Zeneca et Abbott, cette rencontre médico-scientifique a débuté par une imposante exposition, dans le hall jouxtant cette salle de conférences, animée par plusieurs laboratoires pharmaceutiques. Une journée qui était rehaussée par la présence d'un éminent médecin biologiste, exerçant à Blida, en la personne du Dr Hachemi Ould Rouis, et qui a été caractérisée par la présentation, de pas moins, de six communications. Entamant la première de ces communications, le Dr Mohamed-Fateh Benkortbi, présentera une «Introduction de l'asthme bronchique» qui, dira-t-il, «découle des bronchiolites contractées durant l'enfance et qui n'ont pas été bien prises en charge. D'où leur aggravation en asthme bronchique, dès l'adolescence, avant d'atteindre le pic à l'âge adulte.» Et de poursuivre : «Les facteurs de cette maladie sont, malheureusement, encore et toujours, le tabagisme, le stress, l'effort physique soutenu et non contrôlé, la pollution atmosphérique environnementale?» Et le Dr Mohamed-Fateh Benkortbi de conclure son intervention : «Même si elle n'est toujours pas une maladie à déclaration obligatoire, l'asthme bronchique n'en constitue, pas moins, un véritable problème de santé publique qui nécessite une indispensable et meilleure prise en charge globale.» Lui emboîtant le pas, le Dr Ahmed Lehachi, pneumologue au CHU de Blida, abordera, quant à lui, «La rhinite allergique», ou coryza, qui est un écoulement nasal découlant d'une inflammation de la muqueuse des fosses nasales, dite également «rhume de cerveau», et dont il dira : «La rhinite allergique est associée à l'asthme, à 80%, et doit être, par conséquent, traitée de la même façon et avec le plus grand soin que l'asthme bronchique.» Suivront deux autres communications animées par de jeunes docteurs en pneumologie, Soumia Benaissa et Mohamed Hamza, exerçant, tous les deux au CHU de Blida, qui parleront, respectivement du «Traitement de fond de l'asthme» et du «Contrôle de l'asthme». Quant au Dr Mohamed Hamza, il dira : «Les chiffres de cette maladie sont inquiétants, son contrôle reste faible, le nombre de décès ne cesse d'inquiéter, il n'existe aucune stratégie pour une réelle prise en charge de cette maladie?» Après des débats, la deuxième séance débutera avec «L'asthme de l'enfant et du nourrisson», une communication animée par un autre jeune docteur en pneumologie, en la personne de Fatima-Zohra Mokhtari, avant que le Dr Ahmed Lehachi ne revienne pour parachever cette série de communications, en parlant longuement, cette fois-ci, de «La conduite à tenir (CAT) devant une crise d'asthme». Deux communications qui seront suivies d'un autre débat qui clôturera cette journée médico-scientifique. |
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