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A Oran, comme dans
les autres wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut et les
structures hospitalières éprouvent des difficultés énormes à constituer des stocks
de produits sanguins pour satisfaire les besoins. C'est pour remédier à ces
carences que le 14 juin, journée mondiale de don de sang, la DSP et les
établissements hospitaliers organisent des opérations de don de sang.
Les médecins mettent souvent à contribution les amis et les familles des patients pour pouvoir opérer ces derniers. Cependant, il est vital de réduire les dons familiaux et favoriser les dons volontaires. Le don du sang est essentiel. C'est un geste vital. Les accidentés de la route, les patients souffrant de maladies graves (leucémie, cancer...), les hémophiles, les nourrissons qui naissent avec un sang incompatible sont directement concernés par ce geste humanitaire. Leur vie en dépend. Une activité intense est réalisée au sein du CTS. Pour rappel, une moyenne de 25.000 poches de sang sont collectées chaque année par le centre de transfusion sanguine de l'hôpital d'Oran. Le centre accueille des donneurs dans les conditions et les normes les plus strictes. Une fois les prélèvements de sang effectués, l'équipe sépare le sang et prépare les dérivés sanguins. Les contrôles et la recherche des virus HIV, hépatites B et C sont lancés au fur et à mesure. Ainsi et durant cette année, pas moins de 200 donneurs porteurs de maladies graves tels l'hépatite B et C et le sida et la tuberculose ont été dépistés. La surveillance épidémiologique nationale des donneurs de sang a pour objectifs de suivre la prévalence et l'incidence des infections transmissibles par le sang (VIH, VHC et VHB), de repérer les facteurs de risque et d'évaluer le risque résiduel de transmission de ces infections par transfusion. Signalons, par ailleurs, que beaucoup reste à faire dans une wilaya qui, malgré une population importante et des moyens conséquents, accuse toujours un déficit en sang. Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs se font de plus en plus rares. La majorité des donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d'une poche de sang. Les donneurs réguliers ne représentent qu'un faible pourcentage du nombre global des donneurs. |
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