C'est le
branle-bas de combat dans les travées de la direction de l'action sociale de la
wilaya à la veille du mois sacré du Ramadhan qui avance à grands pas. Les 08
restaurants du cœur prévus comme à l'accoutumée font peau neuve et s'apprêtent
à offrir quotidiennement pas moins de 1800 repas chauds, lesquels seront
offerts aux familles nécessiteuses, en sus des 150 repas chauds et richement
étoffés pour la circonstance, qui garniront les tables des passagers dans la
ville ainsi que les personnes sans domicile fixe. Il y a lieu également de
rappeler que cette opération de solidarité repose sur un épais matelas
financier d'un montant global de 77.144.185,00 DA, selon le dernier communiqué
de la cellule de communication remis à la presse locale, à l'issue d'une séance
de travail présidée par le premier responsable de la wilaya et à laquelle ont
pris par les membres de l'exécutif liés de très près à cette opération. L'on
notera à ce propos que la wilaya, en mettant comme d'habitude la main à la
pâte, s'est engagée à mobiliser une enveloppe financière d'un montant de
10.000.000,00 de DA, les 22 A.P.C. ont elles aussi placé dans l'escarcelle
quelque 56.000.0000 de DA et le fonds de la Zakat qui n'est pas non plus resté
en marge de ce vaste mouvement de solidarité, a affecté 3.458.000,00 DA et,
mieux encore, le ministère de la Solidarité vient de débloquer quelque
7.564.815,00 DA, une contribution très sensible par rapport à celle de l'année
écoulée. Dans la foulée, on ne manquera pas de rappeler que 06 associations
caritatives, telle celle d'Aïcha Oum El Mouminine qui n'a jamais dérogé à la
règle au même titre, se sont donné le mot pour être fidèles au rendez-vous en
ouvrant un restaurants du cœur dans chacun des sept principaux quartiers de la
ville avec une offre quotidienne de 420 repas chauds. Néanmoins, l'on déplorera
avec amertume et regret, le manque d'entrain de certains gros éleveurs de la
région qui se sont éclipsés et qui n'ont manifesté aucun signe de solidarité
avec les familles les plus démunies et très connues sur la place bayedhie, et
il suffit de faire un bref détour dans les profondeurs de la zone rurale pour
se rendre à l'évidence et constater de visu l'état de misère dans lequel baigne
des familles entières vivant sous des chaumières dans le dénuement le plus
total, loin des regards indiscrets. Cette opération de grande envergure certes
ne représente hélas qu'une goutte d'eau dans un océan de misère et de pauvreté.