Durant deux jours
et à partir d'aujourd'hui, le Centre de recherche en anthropologie sociale et
culturelle (CRASC) organise, en partenariat avec l'université de Blida 2, le
séminaire national autour de l'anthroponymie, l'état civil et les écritures
avec comme question centrale les méthodes à mettre en œuvre pour en repenser la
gestion. La rencontre, initiée par la division anthroponymie de l'unité de
recherche sur les systèmes de dénomination en Algérie du CRASC, s'inscrit dans
la continuité d'une série de manifestations dédiées à cette thématique et
organisées depuis une dizaine d'années. La pertinence de la rencontre
s'explique, selon les organisateurs, par le fait que ces dernières années,
l'arabisation et l'informatisation des fichiers d'état civil, la mise en
application du passeport biométrique ont donné à la problématique de l'état
civil et à la transcription des noms propres de personnes (patronymes et
prénoms) une dimension exponentielle aux dysfonctionnements graphiques, lors de
la délivrance des documents administratifs et leur mise en conformité,
notamment par le biais du document 12S, un extrait d'acte de naissance N°12
sécurisé. Au menu, plusieurs communications portant sur des questions liées à
cette problématique seront faites par des spécialistes en provenance de plusieurs
établissements universitaires du pays. Nous citerons, entre autres, des regards
à travers l'histoire sur la politique coloniale dans l'attribution des
anthroponymes en Kabylie et un état des lieux de l'état civil et des
considérations pratiques.