|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'inspection
régionale du Travail organise, aujourd'hui, en son siège, à Oran, une journée
de formation sur la prévention des conflits collectifs. M. Bendib, inspecteur
régional, nous précise que cette formation, qui sera dispensée pour 35
inspecteurs du Travail, des 6 wilayas sous sa tutelle, entre dans le cadre d'un
programme interne de formation permanente, tracé par l'inspection générale du
Travail et qui touche tous les aspects liés à l'application de la législation
du Travail.
Pour la formation en question, qui regroupera, aussi bien, d'anciens inspecteurs que des nouveaux, fraîchement recrutés, des simulations de conflits sociaux, ayant été pris en charge par des inspecteurs de Travail, seront organisées. Les inspecteurs étaleront toute la genèse du conflit afin de le décortiquer et, surtout, de relever les véritables raisons de la situation conflictuelle et aussi les indicateurs. Les inspecteurs, qui auront à gérer, sur le plan pratique, les futurs conflits sociaux, seront, ainsi, mieux préparés, et ce, à travers un travail de sensibilisation préalable et une assistance entreprise à l'adresse du partenaire social afin d'éviter toute mauvaise interprétation des textes réglementaires. Ces spécialistes de la loi du Travail établiront, d'abord, un diagnostic des entreprises à risques, en se penchant sur les problèmes socioprofessionnels, susceptibles d'être à l'origine de conflits collectifs. Il sera question de mettre en marche tous les mécanismes, mis en place, dans chaque entreprise, dans le but d'éviter toute situation conflictuelle et dont les conséquences sont, souvent, compromettantes pour les entreprises en question. Pour rappel, le nombre de conflits sociaux enregistré, en 2013, a été estimé à 62, un chiffre en hausse par rapport à celui de 2012, avec 49 conflits. L'inspection du Travail, qui gère les wilayas d'Oran, Mostaganem, Mascara, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Aïn Témouchent, explique cette situation, principalement, par des revendications salariales et que ces grèves ont été, le plus souvent, spontanées. |
|