
Des hauts et des
bas, c'est la cadence qui a rythmé les trois premiers jours du baccalauréat.
Hier, une autre journée décisive pour les candidats au bac, l'atmosphère était
plutôt au calme. On discutait dans les alentours des centres d'examen sur un
air détendu, presque confiant. Des candidats de filières scientifiques qui ont,
pourtant, subi hier l'épreuve de sciences, une matière capitale qui prend tout
son effet sur les chances de réussite ou d'échec au bac, ne montraient aucun
signe d'anxiété, certains étaient même contents. «Les sujets étaient
abordables, à la portée de tout élève moyen», affirmait-on. Tous les candidats
confirment les déclarations de la ministre de l'Education nationale, «les
sujets du baccalauréat de cette édition ont été puisés des programmes
enseignés, avec la prise en compte du seuil qui leur a été fixé durant l'année
scolaire 2013-2014». Donc, aucune surprise sur ce plan, «la moyenne est
accessible pour les candidats qui ont pioché durant l'année scolaire»,
estime-t-on. Pareille appréciation est valable pour toutes les filières. Mais à
la question de savoir «si le baccalauréat est dans la poche ?», les candidats
préfèrent garder leur distance vis-à-vis de cette finalité. Aucun candidat ne
s'est avancé sur le succès ou l'échec au bac. Certains préfèrent attendre la
fin des épreuves pour se prononcer sur les probabilités de réussite, alors que
d'autres préfèrent faire durer le suspense et dire que le résultat ne sera
connu qu'au début de juillet lors de l'annonce officielle des listes de
candidats qui ont décroché le sésame qui ouvre la porte de l'université. Aussi,
même si beaucoup espèrent un «petit cadeau» accompagnant la tendance du climat
général dans le pays, personne ne discute du taux de réussite au bac, du moins
pas pour l'instant. Sur un autre registre qui a marqué l'actualité lors de la
session précédente du bac, on parle de quelques «cas isolés» de tricherie.
C'est Mme Nouria Benghebrit qui l'a souligné hier, affirmant que les épreuves
du baccalauréat se déroulent dans de bonnes conditions à travers tout le pays,
non sans avouer qu'il y a lieu de signaler «quelques tentatives isolées de fraude
qui ont été débusquées à travers certains centres d'examen». Rappelant dans ce
contexte que «la loi sera appliquée dans toute sa rigueur contre tout candidat
coupable de tricherie ».
En tout cas, cette
année, on est loin, très loin, de la pagaille vécue lors de la session du
baccalauréat de juin 2013.