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Soucieuse de garantir le succès des récoltes escomptées, et d'inclure aux
agriculteurs les réflexes écologiques, s'inscrivant dans l'esprit du
développement durable, et ce, en optant pour une lutte, purement biologique, la
direction de Services agricole, en collaboration avec la Station régionale de
la Protection des végétaux et la chambre de l'Agriculture, a organisé une
campagne de lutte biologique contre la ?mineuse' de la tomate. Un insecte qui a
causé d'énormes dégâts, durant les saisons précédentes. Au cours de cette
campagne, plus de 400 serres ont été traitées. La lutte est basée sur le
piégeage des insectes mâles, en utilisant des phéromones - une sorte de
capsules- pour les attirer et limiter, ainsi, la multiplication de la
?mineuse'. Cette lutte, purement biologique, devra convaincre les agriculteurs
pour éviter les intrants chimiques. La ?mineuse de la tomate', s'attaquant à
toutes les parties du végétal, occasionne, aux producteurs, de pertes
considérables, en termes de rentabilité. Cet insecte nuisible a fait son
apparition, la première fois, à Oran, en 2008, endommageant des récoltes
importantes de tomates. Pour lutter contre ce fléau de la ?mineuse' ?Tuta
Absoluta', le premier réflexe des agriculteurs était de se ruer sur les
produits phytosanitaires mais après quelques applications, ils ont vite
déchanté, en raison des mauvais résultats obtenus, ce qui a, effectivement,
inquiété les services techniques des directions de l'Agriculture. Finalement
c'est vers la lutte biotechnologique que ces derniers se sont tournés, suite
aux excellents résultats obtenus dans certains pays de la rive nord de la
Méditerrané, notamment l'Espagne qui a une longueur d'avance dans la lutte
contre la ?mineuse' de la tomate. Toujours dans le cadre de la lutte biologique
contre ce ravageur (sans le recours aux pesticides qui restent dangereux pour
la santé du consommateur), la Station régionale de Protection des végétaux de
Misserghine (Oran) a procédé au lâcher d'insectes utiles pour lutter contre ce
fléau. Ces derniers s'attaquant, notamment, aux œufs et aux larves de la
?mineuse'. L'opération, a eu lieu dans une ferme de la commune de Sidi Chahmi.
Cette façon de lutter contre la ?mineuse' est le deuxième procédé auquel est
parvenu l'Institut national de la Protection des végétaux après celui des
capsules à phéromones.
Par ailleurs, pour un meilleur rendement, la direction des Services agricoles a intégré les cultures maraîchères sous des serres multi-chapelles. Des facilitations ont été accordées aux agriculteurs pour utiliser cette méthode et assurer, ainsi, l'approvisionnement régulier en produits maraîchers, notamment, la tomate. Selon les précisions des agronomes, cela permet de tripler les rendements sur des surfaces identiques, de mieux utiliser les faibles superficies des terres disponibles, autour des grandes villes et de mieux maîtriser la culture ». Ce système permet, également, de pratiquer davantage de cultures de primeurs et d'arrière-saison et vise, par la même, à lutter contre la spéculation sur ces produits. Il s'inscrit, par ailleurs, dans le cadre d'un programme de la direction des Services agricoles qui prévoit de mettre sur le marché des quantités suffisantes de tomates, durant le mois de Ramadan. |
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