Apparemment, le
président de la JSMT, Mohamed Chadli, semble bien déterminé à quitter le club
une année seulement après son élection si ses doléances ne seront pas
satisfaites. En effet, le premier responsable du club, ne veut nullement être
le président d'une équipe qui voit toujours ses comptes bloqués par des
créanciers et notamment par deux ex-présidents. « Ce que je n'arrive pas à
comprendre pourquoi ses deux ex-présidents ont fait des mains et des pieds pour
être élus et, une fois évincés, ils ont tout fait pour bloquer les comptes.
Sans me flatter, j'ai déboursé de ma poche plus de 800 millions de centimes. Et
je ne pourrai jamais recourir à un tel procédé pour bloquer les comptes d'un
club que je porte dans mon cœur », affirma-t-il. Mohamed Chadli a avoué que
pour poursuivre sa mission, « les autorités locales doivent carrément prendre
en charge les dettes du club qui se chiffrent à plus de cinq milliards sinon je
démissionnerais. Je lance par ailleurs un appel à tous les créanciers de se
rapprocher du siège du club munis de toutes les pièces comptables
justificatives.
De cette façon on
pourra au moins contrôler les dettes dont certaines datent de 1989 ». Pour
conclure et en attendant un geste des autorités locales, Mohamed Chadli informe
tous les supporters qu'il s'est déjà projeté vers le prochain exercice. « J'ai
déjà eu l'accord de principe de quatorze joueurs du cru qui évoluaient sous
d'autres cieux ainsi que l'aval d'un entraîneur de renom qui figurait dans le
staff trechnique de l'EN qui a remporté la CAN 1990 en Algérie. Enfin, si
jamais je ne serai plus à la tête du club, j'aiderai mon successeur, car après
tout la JSMT c'est ma vie.