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Les examens de fin de cycle sont entourés de dispositions particulières
cette année. La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit Remaoun a
annoncé que près de 1.800.000 élèves sont concernés cette année pour les
examens de fin de cycle primaire, du BEM et du baccalauréat.
Ces mêmes examens sont encadrés par 550.000 fonctionnaires directement
mobilisés entre enseignants, surveillants, directeurs d'écoles, pour un budget
global de 500 milliards de centimes. Au micro de la chaîne 3, Nouria Benghebrit
affirme que «pour l'ensemble de ces examens, il y a un processus qui est suivi
par l'Office national des examens et concours (ONEC)». «'Un processus long,
complexe et coûteux», assure-t-elle, précisant que pour ces examens, «'il y a
une mobilisation générale»'. Pour les examens du BEM et de la «5ème», leur
gestion est assurée au niveau des antennes régionales (OREC), alors que pour le
bac, les opérations sont concentrées au niveau du centre. En fait, explique la
ministre, «toutes les dispositions sont prises pour ces examens au niveau des
directions de l'éducation et des wilayas pour la sécurité, et l'acheminement
des épreuves». Sur le dossier d'une seconde session au bac, elle a souligné que
«l'idée fait son petit chemin et sera discutée lors des prochaines assises de
l'éducation». Pour l'examen du baccalauréat 2014, il y aura quelque 657.000
candidats qui devront subir cet examen. Par rapport à l'année dernière, «il y
aura une amélioration du dispositif», assure Nouria Benghebrit, qui est revenue
sur le scandale de la triche de l'année dernière. Pour éviter de tels
scandales, elle a expliqué que pour le bac 2014, il est «demandé aux
surveillants de la classe de faire deux PV, dont un en cas de problèmes et pour
identifier les personnes qui provoquent des troubles. (Et) celui qui perturbe,
c'est lui qui paie », a-t-elle dit. Par ailleurs, les épreuves du bac portent
sur les cours dispensés dans l'année (el ataba, le seuil), a encore affirmé la
ministre, selon laquelle « plus d'une centaine de personnes étaient confinées
dans un bunker pour établir et faire le choix des épreuves selon le programme
scolaire dispensé ». Concernant l'attribution des notes à l'examen du
baccalauréat, elle a indiqué que toute copie a une double évaluation, et si
l'écart est de plus de 3 points, il y aura une troisième évaluation ». Sur le
plan organisationnel, « toutes les dispositions sont également prises, avec une
mobilisation de la majorité de nos institutions, avec les commissions nationale
et de wilaya présidées par les walis, l'Intérieur, la Gendarmerie nationale, la
santé, la protection civile, pour sécuriser et rassurer les candidats et leurs
parents ». D'autre part, la ministre de l'Education nationale pense qu'il est
temps de réformer le système des examens. « Il y a des hypothèses, comme la
2ème session, le rachat », précise-t-elle, avant d'annoncer qu'une commission a
été installée au niveau du ministère pour étudier ces différentes hypothèses de
réforme du système des examens de fin de cycle en Algérie, qui seront discutées
lors des assises de l'éducation. La ministre de l'Education, qui a réfuté la
lourdeur des cours et une surcharge durant l'année scolaire comparativement aux
autres pays, a reconnu que «tout le monde est insatisfait de l'école
d'aujourd'hui. Il y a une réflexion à engager là-dessus, pour la réforme de
l'école des rapports objectifs ont été faits pour qu'on redresse ou on
améliore» la situation. Le début des épreuves du bac est prévu le 1er juin
prochain, le BEM le 9 juin alors que l'examen de 5ème se déroule aujourd'hui 28
mai.