|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Principal artisan de la consécration du SCMO, le président Cherraka
Benaissa a touché la sensibilité de tous les sympathisants et anciens joueurs
et dirigeants du SCMO et de nombreux sportifs d'Oran pour avoir permis au club
de renaître de ses cendres après de longues années de disette. Benaissa
Cherraka, l'ex-président du NRBB, est entré dans l'histoire du Sporting et aux
côtés des figures emblématiques du club, feu Kouider Hadef, Abdelkader Drif, El
Hadj Dahou, El Houari Kourba, Mohamed Benjellal, Bendjellal, Kari et les
autres. Après cette consécration, nous sommes allés à la rencontre du nouveau
responsable du Sporting.
Le Quotidien d'Oran: Quels sentiments éprouvez-vous après ce sacre ? Benaissa Cherraka: Je suis venu au SCMO pour une mission bien définie, celle de lui rendre sa crédibilité et j'ai réussi avec la contribution de tous les enfants du club. Cette consécration est un hommage à tous les anciens présidents et joueurs qui ne sont plus de ce monde. Réussir un tel pari avec une équipe de l'envergure du SCMO est fantastique. On entend à chaque fois dire qu'il n'y a pas d'hommes à Oran, alors je suis venu pour prouver le contraire et confirmer qu'il y a des hommes qui sont capables d'écrire les plus belles pages de l'histoire du football national comme l'avaient fait nos prédécesseurs. Aujourd'hui, j'ai le sentiment du devoir accompli envers Oran et envers l'histoire du Sporting. Je suis très fier de réussir à sortir le SCMO de sa léthargie qui a duré plusieurs années. Ma fierté est encore grande lorsque je mesure l'importance d'une accession avec un club historique avec ses coutumes et sa propre philosophie. Q.O: Comment qualifieriez-vous la saison du SCMO ? B.C: Mon équipe a été sacrée championne de son groupe avec en plus une avance confortable ce qui prouve sa suprématie dans tous les domaines sur ces concurrents directs. Je pense que nous avons réalisé un bon parcours ce qui nous honore en tant que dirigeants ayant contribué à ce sacre. Notre accession me paraît logique par rapport à l'investissement effectué, au travail accompli et aux sacrifices consentis par toute la famille du club. L'état d'esprit des joueurs a été l'une des forces principales de notre équipe. Il y a eu aussi la motivation de notre part envers les joueurs où parfois chacun percevait six millions de centimes de prime de match. Le retour du public a également constitué une nouvelle force pour l'équipe et créé une chaleur humaine autour du groupe. Q.O: Qu'est ce qui a changé au Sporting cette saison ? B.C : Beaucoup de choses ont évolué dans le bon sens. On a fait aussi un grand travail au niveau des jeunes pour éviter à nos enfants l'oisiveté et autres dérives. Avec le peu de moyens dont nous avons disposé, nous avons réussi à effectuer un travail colossal chez les jeunes catégories. Le SCMO a prouvé qu'avec peu de moyens, on peut aller de l'avant et dans l'intérêt du football et de notre jeunesse. Je dirai également qu'il y a beaucoup de changements dans l'approche et dans la gestion technique de l'équipe avec le travail d'avant saison de Braik, la confiance des joueurs envers la direction. J'ai toujours tenu mes promesses pour laisser les joueurs se consacrer pleinement à leur travail. Je remercie les joueurs pour leur disponibilité, leur comportement exemplaire et leur persévérance, le coach Mohamed Maza et son adjoint Nair ainsi que Bouazza l'entraîneur des gardiens de but sans oublier Attou Djillali et Belhacene Kadda qui m'ont été d'un grand apport. Q.O: Et sur le plan financier ? B.C: Concernant ce volet, je me devais d'honorer mes promesses surtout si près du but. J'ai tenu à mettre la main à la poche pour atteindre l'objectif afin de dédier cette accession à tous les martyrs et les grands joueurs et dirigeants du SCMO sans oublier notre ami Lahouari Abdellaoui, décédé dernièrement. Dans ce contexte, je remercie Tayeb Mehiaoui pour sa contribution financière. Nous avons bénéficié de 280 millions centimes de l'APC, 150 millions centimes de la DJS et 30 millions de centimes de l'APW, alors que nos dépenses ont atteint les deux milliards. Cela vous donne une idée sur ma contribution financière personnelle. |
|