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Tous les clips et vidéos algériens, diffusés sur YouTube seront,
désormais, soumis à des redevances qui seront versées à l'Office national des
droits d'auteurs et des droits voisins ONDA.
Une nouvelle victoire pour l'Etat algérien, puisqu'une convention concrétisant cette disposition sera signée, le 12 juin prochain, à Alger, entre l'ONDA et la société ?Google', a annoncé, hier, M. Benchikh DG de l'office précisant qu'un important travail a été mené, dans ce sens, pour concrétiser cette opération qui vise à protéger le patrimoine culturel algérien et lutter, efficacement, contre la piraterie artistique et la contrefaçon. D'autres conventions du genre seront, également, signées, avant le 10 juin, avec les 3 opérateurs de la téléphonie mobile. Grâce à ces conventions, l'office vient de confirmer la volonté et l'engagement de l'Etat algérien, à lutter contre toutes les formes d'atteinte à la propriété intellectuelle. En explicitant, ainsi, la stratégie de l'ONDA, le responsable a précisé que l'office base sa campagne sur deux volets qui sont : la sensibilisation des jeunes et de la société civile, notamment, le secteur de l'Education où des cours sur la piraterie sont dispensés, dans tous les établissements scolaires du pays et le volet répressif. Ainsi, quelque 1.739.828 supports contrefaits ont été saisis, en 2013, alors qu'en 2012 quelque 1.030.000 CD et DVD piratés ont fait l'objet d'une saisie. Il y a quelques jours, quelque 50.000 CD et DVD contrefaits ont été saisis, par les équipes de l'ONDA. Une autre initiative, première au niveau mondial, est celle de l'émission d'un timbre-poste sur la propriété intellectuelle, a affirmé M. Bencheikh. En mettant en exergue cette nette augmentation d'œuvres piratées, le DG de l'ONDA n'a pas hésité à rappeler les protocoles de coopération, signés avec le corps de la Gendarmerie nationale, lequel a mobilisé quelque 1.541 brigades, à travers le territoire national, pour prêter main-forte, aux agents de l'ONDA, dans cette guerre, sans merci, contre la piraterie et la contrefaçon, dans les domaines artistique et intellectuel. Les deux autres protocoles de coopération ont été signés avec la DGSN et les Douanes algériennes. Avec la généralisation de ce procédé à d'autres acteurs, intervenant dans la lutte contre la contrefaçon, sous toutes ses formes, l'ONDA se penche, désormais, sur la piraterie en ligne. La journée d'étude organisée, hier, au TRO par l'ONDA, sur le patrimoine culturel, entre Savoir et Savoir-faire, à l'ère du numérique, souligne, désormais, l'intérêt accordé à la préservation de notre mémoire culturelle, afin de faire face à l'évolution technologique. La mise en ligne du patrimoine culturel renvoie à l'utilité de se doter de plates-formes informatiques spécialisées, pour rendre ce dernier accessible, visible et repérable, au sens web. Un plan d'action national et régional pour la conservation, la gestion et la communication du patrimoine, culturel, audiovisuel et cinématographique est, tout à fait, envisageable. Des spécialistes et des chercheurs universitaires ont animé cet espace, dédié à l'identité culturelle, à l'ère du numérique et de l'Internet. Parmi les thèmes retenus: «la contrefaçon en ligne», présentée par Mme Baâdi de l'Université d'Oran, «la protection du patrimoine culturel traditionnel et les nouvelles technologies», animée par Mme Touah de l'Université d'Oran, et un autre thème lié à «l' introduction globale sur la protection des droits d'auteurs et droits voisins» par M. Zentar, conseiller à l'ONDA . |
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