La hantise de
l'échec dans les différents examens de fin d'année ne cesse de planer dans le
secteur de l'Education, dans la wilaya de Djelfa, même si les résultats sont
passés du mauvais, au moyen, l'année passée. Beaucoup de choses ont changé et
des rectificatifs ont été opérés pour un éventuel renouveau. Des cours de
rattrapage, des séances de soutien, des classes moins chargées, des séminaires
pour les professeurs ont été les principales préoccupations des responsables du
secteur et à leur tête, le directeur de l'Education, M. Mouaouia M'Hamed. Ce
dernier s'est montré très actif et a multiplié les visites sur le terrain pour
suivre, de près, l'avancement des programmes. Il faut signaler, également,
l'aide de l'APW, qui a débloqué une somme conséquente pour payer les
professeurs chargés des cours de soutien. De même que le suivi du wali,
multipliant les visites inopinées, dans les établissements, a demandé de lui
transmettre un rapport trimestriel détaillé, sur la situation. L'Education,
dans la wilaya de Djelfa a été d'une incroyable instabilité, ces dernières
années. Classée 47ème au niveau national au baccalauréat, en 2005/2006, elle
créa la surprise, une année plus tard (2006/2007), en se classant 2ème sur les
48 wilayas. A la fin de l'année scolaire suivante (2007/2008), elle revient à
la ? 46ème place. Pour cette année, les autorités locales, et les responsables
du secteur ont mis le paquet pour donner plus de moyens aux élèves, en vue
d'une bonne moisson de bons résultats. Des cours de soutien, payés par l'APW,
des cours de rattrapage, samedi et mardi après-midi, des classes moins
surchargées, des séminaires pour les professeurs des classes d'examen, des
manuels scolaires plus disponibles sont des éléments qui donnent des espoirs
réels d'une bonne fin de saison. Un problème persiste, néanmoins, c'est celui
d'un grand nombre de parents d'élèves qui ne se soucient que peu de la
scolarité de leurs enfants. Heureusement, qu'il en a d'autres, plus conscients,
qui suivent, de très près celle de leur progéniture.
Le directeur de
l'Education, de son côté, a multiplié les réunions de coordination et a axé
tous ses efforts, cette année, sur l'arrivée à terme des programmes,
l'évaluation et l'analyse des résultats des différents trimestres ainsi que sur
la préparation psychologique des élèves. Les indicateurs sont plutôt au vert,
chez les chefs d'établissements, qui ont fourni des efforts louables pour
mettre les élèves à l'aise et motiver les professeurs afin d'achever les
programmes et assurer des cours de soutien et ce, malgré les nombreuses grèves.
Les 23.511 candidats au baccalauréat seront répartis dans 83 centres d'examen,
et seront encadrés par 3.627 fonctionnaires. Pour le BEM, 16.886 candidats
passeront les épreuves de cet examen. Ils seront encadrés, dans 57 centres, par
3.627 fonctionnaires du secteur. Contrairement aux années précédentes, la
correction se fera dans 2 centres implantés à Djelfa. L'examen de 5ème, avec
23.511 candidats, répartis dans 83 centres d'examen, sera encadré par 7.884
fonctionnaires. La préparation matérielle s'est déroulée dans de très bonnes
conditions et le wali, en personne, supervise les différentes étapes de
l'opération. Tout semble mis sur rails et tout le monde attend, avec
appréhension, certes, l'arrivée des examens, mais également avec beaucoup
d'impatience et d'espoir. Notons, enfin, que la direction de l'Education vient
de terminer plusieurs opérations de recrutement dans différents corps.
Contrairement aux années précédentes, les concours se sont déroulés dans de
très bonnes conditions et avec toutes les listes affichées.