Treize élus des Assemblées populaires locales, dont cinq maires, ont été
suspendus, au niveau de la wilaya d'Oran, durant le mandat en cours, soit en
l'espace d'une année et demie, a-t-on appris de source officielle. Le bilan
risque de s'alourdir, encore davantage, dans les prochains jours, étant donné,
selon la même source, qu'« au moins 2 présidents d'APC font l'objet de
poursuites judiciaires pour des faits délictueux, de nature à leur faire valoir
la suspension du mandat électoral ». L'action publique pénale, déclenchée à
l'encontre des 13 élus mis en cause, sur plainte avec constitution en partie
civile ou suite à une auto-saisine du parquet, est le mobile, à l'origine de
l'arrêté de suspension, signé par le wali, visant ces personnes. C'est le cas,
notamment, des 5 P/APC suspendus des communes de Bousfer, El-Ançor, Aïn
El-Turck, El-Kerma et Sidi Chahmi. C'est le, désormais, ex-maire de cette
dernière commune, B.H. d'obédience FLN, qui a été écarté de son poste, le plus
récemment, du fait qu'il est poursuivi en justice, dans une affaire pénale, au
même titre que le SG de cette même commune.
La décision de sa suspension, pour rappel, a été signée par le wali, le
08 de ce mois. Dimanche dernier, c'est M.A., élu FM, qui l'a remplacé aux
commandes de Sidi Chahmi, lors d'une AG élective. A égalité parfaite, à l'issue
du vote, avec un score 16 voix ex-aequo avec l'autre postulant K.B., élu RND,
le nouveau maire de Sidi Chahmi a, finalement, bénéficié de la règle « du plus
jeune », lui qui est né, en 1964. Il a été, officiellement, installé, en
présence du SG et de l'Inspecteur général de la wilaya.