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La conjoncture ressemble à un entre deux qui dure. Et cela pèse. D’abord, le modèle dépensier. Il a fait son temps pour des avis de plus en plus nombreux. Insoutenable. Mais en face, rien n’indique un cap vers un autre modèle. La réforme de la fonction publique aurait du en proposer un. Moins de bureaucratie, des coûts de transaction moins rédhibitoires, un doing business plus fluide.
Le projet a disparu du gouvernement Sellal 3. Alors que l’urgence est à l’évaluation des dispositifs engagés. Comme celui de l’aide à l’emploi, qui a parasité la performance du recrutement. L’effet d’aubaine est pourtant connu. Mondialement, il dévoie des mesures d’aide dans des bulles factices. Finalement, le cap le plus clair est celui de la continuité. Marché publics ruineux pour la balance devises. Comme c’est le cas pour le contrat d’équipement des trois lots de l’autoroute Est-Ouest. 1,5 milliards de dollars. Colossal. Pour finir de mettre du sens sur un chantier qui ne pas veut s’achever. Les bénéficiaires sont étrangers, à part Cosider et l’ERTHB, embarqués en passagers de fortune. Le cap le plus clair ressemble furieusement à ce qui est déjà connu. Dépenses publiques, rattrapage infrastructurel. L’autre modèle, celui de la diversification et de la compétitivité attendra. Quoi ? Que la Chine devienne, par exemple, à nouveau autonome en besoins énergétiques. |
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