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Axe Mers El-Kébir/Aïn El-Turck : Des travaux en retard à l'origine d'embouteillages et d'accidents

par Rachid Boutlélis

Prévus, conformément au cahier des charges, être achevés vendredi, les travaux ciblant la double voie à l'entrée de la municipalité de Mers El-Kébir traînent longuement encore dans le temps et ce, avec toutes les contraintes et autres désagréments qui en découlent sur la circulation routière sur cet axe où l'affluence atteint son summum durant la période en cours. Un nombre indéterminé de collisions entre véhicules et de blessés a été déjà enregistré depuis le lancement de ce projet sur cette route, qui a été transformée en raison des travaux, des semaines durant, en un sens unique. Le décapage de la chaussée en plus d'une demi-douzaine de ralentisseurs installés sur cet axe routier, très fréquenté en cette période, sont à l'origine d'embouteillages monstres qui se forment sur plusieurs kilomètres, souvent à partir du port pêcherie d'Oran. Les automobilistes parcourent la quinzaine de kilomètres entre Oran et Aïn El-Turck ou vice versa en presque? deux heures et parfois plus, alors que cela nécessite en réalité moins d'une petite demi-heure pour traverser cette distance.

Toujours est-il qu'une ambiance délétère prévaut sur cet axe routier et le climat est très tendu entre les automobilistes exaspérés, las d'attendre de traverser cette zone, devenue un véritable cauchemar pour la circulation routière. Il importe de noter que les travaux concernent la réalisation d'un échangeur pour accéder, à proximité de l'ancienne église, sise sur cette double voie, au lieudit Aïn Khadija, situé sur les hauteurs de ladite municipalité et de l'installation d'un réseau de redimensionnement d'un collecteur des eaux usées et pluviales. Effectuant une visite d'inspection d'une multitude de projets en cours de réalisation, à travers trois daïras, à savoir Oran, Bir El-Djir et Aïn El-Turck, le wali d'Oran, M. Abdelghani Zaâlane, a émis beaucoup de réserves à propos de la cadence d'avancement des travaux au niveau de plusieurs chantiers. Le mois dernier, le wali d'Oran en visite d'inspection dans la daïra de Aïn El-Turck, et plus précisément au niveau de Mers El-Kébir, avait donné des instructions pour la réouverture dans les plus brefs délais de la route à proximité de la base navale, après avoir constaté que les travaux en cours posent beaucoup de problèmes aux automobilistes.

Pour la fin des travaux d'assainissement dans des quartiers de Mers El-Kébir, une enveloppe financière de 150 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation de ce projet qui touchera 3.000 habitations des cités Wancharis, Dadayoum et Zouhour.