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Pour mettre un terme à l'anarchie des transporteurs : Les communes sommées de matérialiser les arrêts officiels

par K. Assia

Les maires de l'ensemble des communes doivent instruire leurs services pour procéder à la matérialisation des arrêts des bus. Des directives ont été données, dans ce sens, par le wali d'Oran, aux chefs de daïra, afin de saisir les P/APC et se conformer à l'application de ces orientations, a-t-on appris, hier, jeudi, auprès du porte-parole de l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT), de la wilaya d'Oran. Dans la commune d'Oran, le travail a débuté avec la sortie, mercredi, de la Commission de la circulation et des transports de l'APC d'Oran, avec les membres du syndicat UNAT d'Oran. Le travail portera, selon notre source, sur l'installation des plaques d'arrêts pour chaque ligne urbaine. Il ciblera les lignes B et 11, pour se généraliser, par la suite, à l'ensemble des lignes.

La matérialisation des arrêts a toujours été l'une des préoccupations des syndicats des transporteurs. Une commission, composée des représentants des Transports, de la Sûreté et de l'Union nationale des transporteurs algériens UNAT d'Oran, a été mise, il y a quelques mois, en place, afin de concrétiser, sur le terrain, les préoccupations des professionnels du secteur. Des sorties sur site ont été effectuées par les membres de cette commission, laquelle a permis de définir ces arrêts, tout d'abord, sur la ligne 51, l'un des plus importants axes routiers puisqu'il relie le Palais des Sports à Haï Es-Sabah. Pas moins de 23 arrêts ont été, ainsi, définis, conformément, aux orientations des parties concernées, des points que les transporteurs sont contraints de respecter, faute de quoi, ils seront sanctionnés. Concernant la ligne 37, reliant El Hassi à la Place Valéro, la commission a procédé à la matérialisation de cet axe routier avec 18 points d'arrêts. Les membres de cette commission ont pris en considération plusieurs paramètres dont le facteur démographique et l'étendue de chaque ligne. C'est le cas de la ligne 11, reliant Haï Es-Sabah à la Place Valéro avec 22 arrêts. Quelque 27 autres points d'arrêts ont été, aussi, désignés le long de la ligne B, reliant la cité des Amandiers au quartier Es-Seddikia. La commission a, également, défini 18 arrêts de bus pour la ligne 37 et 15 autres pour la 18.

Les chauffeurs des bus doivent, pour leur part, respecter ces arrêts et toute infraction est sanctionnée fait-on savoir, du côté de la commission.

Par ailleurs, même si cette doléance a été prise en charge par les responsables, le syndicat réitère ses revendications pour ce qui est de la création de stations de bus et de taxis et attire l'attention des responsables sur la saturation de certaines lignes, alors que d'autres ne sont pas, du tout, desservies. Il demande son adhésion dans l'élaboration du Plan de circulation et des transports et d'autres contraintes liées au retard dans la régularisation de certains dossiers à la direction des Transports. Pour les Oranais, il est temps de mettre un terme à l'anarchie. Des contrôles inopinés des services de la direction des Transports et l'instauration de véritables mécanismes, peuvent contribuer à l'amélioration de la prestation et organiser l'activité.