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Sans attendre la confirmation de la participation de Abdelaziz Bouteflika
au prochain sommet Amérique-Afrique à Washington, la Maison-Blanche se prépare
à recevoir le président algérien. Aux dernières nouvelles, il semble qu'une
délégation algérienne est déjà sur place pour la préparation du séjour du
président Bouteflika. Aucune information à ce sujet n'est encore avancée par
notre ambassade à Washington.
Tout est mis en branle d'ores et déjà pour réussir le grand événement du mois d'août prochain. Le sommet qui doit regrouper, autour de Barack Obama et de son staff en matière d'économie et de lutte anti-terroriste, les chefs d'État du continent africain sera dominé, selon la Maison-Blanche, par la volonté de «renforcer les liens des États-Unis avec l'une des régions les plus dynamiques» du monde, selon ce qu'a déclaré dans un passé tout récent le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney. C'est dans cet esprit que Barack Obama a invité 47 dirigeants africains à se rendre à Washington les 5 et 6 août prochains pour un sommet. L'invitation date déjà du début de l'année. Le but sera également de faire «progresser les objectifs de l'administration en matière de commerce et d'investissement en Afrique [et] mettre en évidence l'engagement des États-Unis envers la sécurité de l'Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants.» Le principe de ce sommet était acquis depuis la tournée africaine de Barack Obama en juin de l'année dernière. Selon les «us et coutumes» de la Maison-Blanche, «une invitation est faite à titre personnel et n'est pas transférable» quel que soit le rang de «l'éventuel héritier». Bouteflika doit donc répondre en personne au vœu exprimé par le chef de la Maison-Blanche. À défaut de quoi, elle est caduque» d'après des experts américains de l'entourage du président américain. Mais, il n'y a que l'exception qui confirme la règle, dit le vieil adage. Reste au président algérien de trouver les moyens physiques pour le déplacement outre Atlantique qui ne sera certainement pas une sinécure si l'on tient compte du protocole en de pareilles circonstances. Des circonstances qui ne sont pas des moindres. Et pour cause... Le sommet sera essentiellement consacré à l'économie, avec ses corollaires, toujours cités par Barack Obama, la sécurité et la démocratie. Et quand on parle sécurité, ce n'est vraiment pas pour «juste épiloguer face aux menaces terroristes» en Afrique et partout ailleurs dans le monde». Depuis dimanche donc, on souligne déjà la présence à Washington, d'une délégation algérienne chargée de préparer la participation du président Bouteflika à ce sommet Amérique-Afrique. Mais aucune information officielle n'est avancée du côté algérien. On précise déjà dans les milieux politiques américains que notre délégation aura, pendant trois jours, des entretiens avec des responsables de la Maison-Blanche et du département d'Etat chargé de la préparation du sommet. Barack Obama, on s'en souvient, avait accueilli à la Maison-Blanche plus d'une centaine de jeunes Africains lors d'un sommet informel en 2010, pour le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance de 17 pays d'Afrique. Lors de cette rencontre, le président avait exhorté ces jeunes à enraciner les principes démocratiques dans leurs pays respectifs. |
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