La fin de la
saison sera bien triste pour le MOC qui a raté lamentablement l'objectif tracé
au début de saison : rejoindre, dès la première année, la Ligue 2
professionnelle qu'il a quittée à la fin de la saison dernière. Ses dernières
illusions de coiffer sur le poteau son concurrent, le DRB Tadjenanet, s'étaient
envolées la semaine précédente lorsqu'il a subi sa sixième défaite de la saison
à Aïn Beïda face à l'USMAB. C'était le revers de trop qui a porté un rude coup
au moral des joueurs et des dirigeants. Et, évidemment, il fallait trouver des
boucs émissaires auxquels imputer l'échec de tout un groupe. Et sur ce
chapitre, ce sont six joueurs, suspectés d'avoir triché pendant toute la
saison, qui ont été écartés de l'effectif. Ce qui a diminué considérablement
les potentialités du groupe de Slatni Mourad, battu à plate couture sur leur
terrain, vendredi, par le leader du groupe. Ceci en plus du fait qu'ils ont été
complètement abandonnés par la majorité des dirigeants et des supporters qui
ont boycotté cette rencontre. «C'est une faillite totale», ont considéré de
vieux supporters des Bleu et Blanc, la mort dans l'âme, tout en considérant que
l'équipe vient de payer cash le prix de l'instabilité technique qu'elle a vécue
depuis l'entame du championnat. «Le MOC mérite son sort», ajoutent d'autres
supporters, car «la faute incombe en premier aux joueurs». A l'issue de cette
défaite, des journalistes ont considéré que les locaux ont fourni «une piètre
prestation face à un leader qui n'a fait que profiter de la faiblesse de
l'adversaire».
Et fatalement, à
quatre matchs de la fin du championnat, le MOC se trouve plongé dans la crise.