Le ministre du
Tourisme et de l'Artisanat, Hadj Saïd Mohamed-Amine, sera en visite dans la
wilaya d'Adrar ce dimanche afin d'inaugurer des structures en relation avec son
secteur. Celui-ci, rappelle-t-on, vit actuellement une situation ardue,
polémique autour de détournement des terrains de la zone d'espace touristique
de Baarba par des particuliers dans la ville d'Adrar et ce, au su et au vu de
tout le monde : service de sécurité et responsables. L'école de tourisme qu'il
a annoncée lors de sa dernière visite à Adrar en février 2013 n'a jamais vu le
jour ; le retard de réhabilitation des hôtels Touat et Gourara qui devraient
être réceptionnés la fin de l'année 2013, l'absence des vols aériens directs
vers l'Europe à partir du Sud surtout en période d'hiver, où le climat attire
beaucoup les aventuriers du sable et du calme et où, par exemple, la
destination Timimoune est très connue à travers le monde, l'escale à Alger ou à
Oran rend le prix du billet d'avion très élevé et non compétitif par rapport au
prix des séjours affichés par nos voisins. Une semaine toutes taxes comprises,
billet et hébergement, est proposé à 300 euro en Tunisie ou au Maroc, tandis
qu'en Algérie le billet Alger-Adrar seul est à 20.000 DA, soit 200 euro sans
compter le billet Alger-Paris ou autre destination en Europe, indique un gérant
d'une agence de voyage à Timimoune. Ce sont autant de points qui attendent Hadj
Saïd Mohamed-Amine. Le ministre inspectera des hôtels en cours de construction
à Adrar, qui connait un très grand déficit en matière d'hébergement. Le
ministre inaugurera cette matinée le centre d'artisanat de la wilaya Adrar et
le centre de vente Essouika. La palmeraie de Tamentit est en programme de
visite, une palmeraie qui se dégrade jour après jour, l'absence des structures
d'accueil dans la ville historique de Tamentit est soulevé. Hadj Saïd
Mohamed-Amine visitera l'après-midi l'Oasis rouge Timimoune où il inspectera
l'état d'avancement de la réhabilitation de l'hôtel de Gourara lancée depuis
plus de 2 ans. Le centre d'artisanat de la ville de Timimoune et l'hôtel
Massine. A Timimoune aussi, la palmeraie est menacée, les eaux usées de la
ville sont déversées dans la nature près de la palmeraie, une situation qui a
provoqué la prolifération des insectes et l'exhalaison des mauvaises odeurs.