Au premier
trimestre 2014, les importations algériennes de blé ont atteint 543,96 millions
de dollars, contre 462,31 millions de dollars à la même période de l'année
dernière, soit une hausse de 17,66%, selon les chiffres du (CNIS) des douanes.
Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint 1,714 million de
tonnes contre 1,251 million de tonnes durant la même période de comparaison, en
hausse de 37%, précise la même source. Les importations de blé dur ont atteint
près de 148,65 millions de dollars pour une quantité de 401.631 tonnes, en
hausse de près de 118,6% en valeur, celles du blé tendre ont dépassé les 1,312
million de tonnes pour une valeur de 395,31 millions de dollars, en légère
hausse (1,03%), selon le CNIS. Les importations de blé tendre continuent
d'alourdir la facture céréalière de l'Algérie, malgré une «importante» hausse
des importations de blé dur durant ce trimestre. La production céréalière de la
saison 2012-2013 a atteint 49,1 millions de quintaux au niveau national, en
recul de 900.000 quintaux par rapport à la saison précédente en raison,
expliquent les professionnels du secteur, à une sécheresse qui avait touché les
wilayas de l'est du pays d'où provient le gros de la récolte nationale. Le
gouvernement a décidé de soutenir les agriculteurs pour créer de nouveaux
périmètres irrigués en vue d'accroître la production céréalière. En 2013, les
importations des céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars contre 3,18
milliards de dollars en 2012, soit un recul insignifiant de moins de 1%.
Les besoins
nationaux en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an. L'Algérie
est classée comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales. Le
défi est de hisser le rendement à l'hectare à au moins 30 quintaux/ha durant
les cinq prochaines années contre 18 q/ha en moyenne actuellement et 6 q/ha en
1962. La superficie céréalière est resté la même, soit 3,4 millions ha.