L’Algérie brigue l’organisation de la CAN 2017 de football si la Libye venait à se désister, puis celle de 2019 dans le cas contraire. Mal partit. La faute à un rythme de réalisation des nouveaux stades anormalement lent. C’est le management public des projets qui est en cause. Importer des entreprises de réalisation étrangères, chinoises en majorité, ne règle finalement pas grand chose lorsque l’environnement administratif ne suit pas. Le problème des délais de réalisation est au cœur de l’interpellation du groupe Sonelgaz par le régulateur du secteur de l’électricité. Trop de coupures d’énergie électrique en 2013. Cela peut être plus grave dans l’avenir que de manquer l’organisation de la CAN. De même les non dits sur les impayés de l’ANSEJ et de la CNAC. Une patate chaude que la gouvernance actuelle refile à la suivante. Le niveau de l’emploi et donc celui du chômage en dépendent. Et avec eux le climat social. C’est d’ailleurs en prévision d’une dégradation prévisible de ce climat les prochains mois qu’est entrain de se fissurer l’UGTA. L’actuelle direction est trop compromise avec le système qui ne peut plus rien lui donner. Il faudra bientôt passer en mode combatif. Cela suppose un autre personnel syndical à la tête de la centrale. Combatif, c’est le style du président de NCA Rouiba, lui a claqué la porte du FCE pour cause de dérive politicienne de l’organisation patronale. Il explique ici comment cela n’a pas impacté son titre à la bourse d’Alger ou finalement rien ne bouge vraiment, faute d’animateurs du marché.