De vastes quartiers des communes de Constantine et d'El-Khroub, ainsi que
la ville universitaire et le CHUC, seront privés d'eau à partir du dimanche 27
avril. Cette perturbation dans la distribution d'eau potable est motivée, selon
le communiqué de la SEACO transmis avant-hier à notre rédaction, par des
travaux de changement de raccordement d'une nouvelle conduite de communication
de 900 mm de diamètre, ainsi que d'autres travaux de maintenance au niveau de
la station de pompage SP3 d'Aïn Smara. La société invite ses clients qui seront
affectés «temporairement» par cette interruption (Casbah, Souika, Serkina, QG
5e région militaire, CHUC, Bab El Kantara, Chaab Erssas, 4e km, lotissement El
Fedj, Belhadj, ville universitaire, cité des frères Ferrad, Sonatiba, Chalet
des pins, Ziadia, El Gammas, Daksi, Boumerzoug, El Mouchadjara, Emir
Abdelkader, Diar Errahma, 4 chemins, Sissaoui et la commune d'El-Khroub) à la
compréhension et à prendre leur mal en patience.
Cette coupure d'eau touche des milliers de foyers à travers les deux
communes de Constantine et El-Khroub. Pour les citoyens, habitués depuis
quelque temps aux robinets à sec en raison des entretiens engagés sur le
réseau, ils se demandent comment pouvoir tenir sans eau durant cette coupure
dont le délai demeure indéfini. Car, la Seaco n'a pas fixé de date limite pour
cette perturbation, annonçant tout juste que «la remise en eau se fera
progressivement dès la fin des travaux». En tout cas, pour la population
concernée, le calvaire de l'approvisionnement à l'aide de seaux et jerricans à
travers les mosquées qui disposent de leurs propres puits, ou chez des
particuliers qui mettent leurs réservoirs à disposition de la population en
pareilles circonstances, ou encore à partir des sources pour les citoyens
véhiculés, est inéluctable. Les réparations récurrentes, redressements et
autres réhabilitations du réseau attestent de la vulnérabilité du réseau AEP de
la wilaya. L'inadaptation du réseau est apparue au grand jour depuis que
celui-ci est devenu de plus en plus sollicité par une distribution quotidienne
et prolongée en provenance du barrage de Béni Haroun, dont la pression très
forte ne peut s'accommoder de réseaux vétustes ou de petits diamètres.