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Un colloque
régional sur le cancer du col de l'utérus vient de se dérouler, dans la commune
d'Ahnif, qui se situe à une cinquantaine de kilomètres, à l'est de Bouira.
Organisée par l'entreprise de la Santé publique (EPSP) d'Ahnif, conjointement
avec la direction de la Santé (DSP) de la wilaya de Bouira, la manifestation
scientifique a vu la participation des médecins et spécialistes de la Santé,
venus des wilayas de Annaba, Bordj Bou-Arreridj, Batna, Médéa, Tizi-Ouzou,
Boumerdès, Bouira et Béjaïa.
Ce symposium scientifique qui se veut, avant tout, une journée de prévention sur le cancer de l'utérus, considéré comme étant le deuxième cancer qui atteint les femmes après le cancer du sein. Cette forme de tumeur est appréciée à un taux de 8% d'atteintes sur les autres cancers qui touchent la femme, en Algérie, selon les services concernés. Au cours de ce colloque des intervenants ont désapprouvé l'absence flagrante de demande de dépistage du cancer du col de l'utérus. Soit, à cause de l'insuffisance du travail de sensibilisation accompli et qui malheureusement ne touche pas des pans larges de la société pour les convaincre de l'importance de ce dépistage sur le devenir de leur santé. Soit, par manque d'intéressement ou de volonté de la part des femmes malades auprès desquelles cette maladie relève d'un tabou, notamment, dans les milieux ruraux. Pourtant, dans la wilaya de Bouira, par exemple, sur les 200.000 femmes en âge d'enfanter, le nombre de frottis (prélèvements médicaux au moyen d'un écouvillon stérile), réalisés est insignifiant, atteignant, à peine, une centaine de prélèvements. C'est absurde, vu l'écart et la carence des ponctions médicales combien salvatrices. Les dépistages et les tests qui pourront déterminer les lésions précancéreuses du col de l'utérus s'effectuent dans les centres de cytologie. Dans la wilaya de Bouira, il existe trois centres, mais un seul est opérationnel à l'EPSP d'Ahnif. Les deux autres ne fonctionnent pas par manque de spécialistes. Pour l'instant, seul le centre de cytologie de l'hôpital d'Ahnif est fonctionnel, avec une forte charge, assurant une moyenne de 500 prélèvements par trimestre. Des représentants du secteur de la Santé sont intervenus, à leur tour, pour faire connaître à l'assistance qu'il existe un programme national de dépistage du cancer du col de l'utérus, depuis les années 70. Celui-ci a connu des dysfonctionnements, avant qu'il soit repris officiellement en 2001. La relance de ce programme national, a consisté, dans un premier temps, à l'ouverture de 76 unités de cytologie, pour arriver dans une deuxième phase à 150 unités, à travers tout le territoire national. Il n'y a que la wilaya de Tindouf qui en est privée pour le moment. Dans cet objectif, il a été annoncé, qu'une étude sur la possibilité d'utiliser le vaccin (vaccination préventive) contre le cancer du col de l'utérus est en cours, au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Si ce vaccin sera à la portée des patients, il permettra, à coup sûr, de lutter contre l'infection, particulièrement de certains types de virus HPV qui sont à l'origine d'un taux très élevé des cancers utérins. Cependant, il a été dit que ce genre de vaccin ne se substitue pas au dépistage par frottis (prélèvement médical) qui reste indispensable. Mais le vaccin constitue une autre forme de lutte supplémentaire contre le cancer de l'utérus. Malgré cela, et selon les professionnels, les facteurs de risque du cancer de l'utérus sont les infections dont de 25%, ont été identifiées comme étant la cause du cancer Les gynécologues, les médecins traitants et les sages-femmes qui sont, directement, touchés par le problème, ont été fort intéressés par les interventions très utiles, les recommandations faites par des spécialistes maîtrisant le domaine. Parmi ces conseils, nous trouvons l'obligation d'un diagnostic très précis pour déterminer le cancer du col de l'utérus, afin d'aborder une prise en charge médicale prompte de la patiente. |
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