La connexion sur
le réseau Internet continue, toujours, à faire faux bond aux abonnés de la
daïra d'Aïn El Turck et ce, contrairement au tapage médiatique relatif à une
prétendue amélioration. Le faible débit et/ou les fréquentes coupures de la
connexion, suscitent, en effet, l'ire des internautes, qui ne savent plus à
quel saint se vouer, après les multiples réclamations formulées, d'une part, à
l'Agence commerciale Alcatel d'Algérie Télécom, sise dans la localité de
Bouisseville et, d'autre part, aux responsables du service technique, situé à
Trouville. Ces derniers argumentent le même leitmotiv de vols et du
renouvellement des câbles souterrains, ainsi que les dégâts causés par les
intempéries, sans pour autant, convaincre les abonnés, qui se disent « lassés
par les faux prétextes». Un riverain de la localité de St Germain, excédé a
déploré: « Je ne sais plus combien de fois j'ai sollicité, en vain, les
services techniques de Trouville pour une détérioration sur les fils de mon
téléphone, qui sont reliés au réseau Internet, à l'extérieur de mon domicile.
Finalement ne voyant rien venir après près de 6 mois, j'ai été dans l'obligation
de faire appel à un privé, qui n'a, évidement, pas procédé bénévolement à la
réparation». Cet état de fait ne demeure, malheureusement, pas un cas isolé. En
effet, pour tenter de combler cette défection, un grand nombre d'internautes
ont préféré se rabattre sur les clés connect, proposées par les opérateurs de
la téléphonie mobile dans le cadre des promotions. Du coup, ce sont les
administrations et les activités commerciales, à l'exemple, notamment des
cybers, qui broient du noir de désespoir devant leurs PC et ce, suite aux
subites et particulièrement fréquentes déconnexions. Les coupures inexpliquées
de téléphone et les dérangements constituent également un véritable cauchemar
pour les abonnés de cette partie de la wilaya, qui ne cessent de revendiquer
«une opération d'assainissement à même de démêler, définitivement, l'écheveau
de ce problème aux conséquences négatives». Nos interlocuteurs, qui affirment
être livrés à eux-mêmes, interpellent les responsables concernés pour mettre un
terme à cette situation de déliquescence.
«Cela a trop duré
et il est temps de prendre le taureau par les cornes pour trouver une solution
à ce problème, qui ne dit pas son nom», a fait remarquer le propriétaire d'un
cybercafé, installé dans la localité de Bouisseville, en exhibant un paquet de
requêtes, qui sont restées, sans suite, pour la plupart.