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« Tous les
projets des marchés de proximité lancés dans la commune de Aïn Abid sont à
l'arrêt. Et on ne sait pas pourquoi», nous ont déclaré hier des citoyens de Aïn
Abid qui ont contacté notre journal pour se plaindre de l'anarchie qui règne
dans ce secteur par les marchés informels et les petits commerces de détail qui
envahissent tout en squattant les trottoirs de la ville. Et lorsqu'ils
s'adressent à la mairie pour essayer de connaître les motifs qui ont retardé la
réalisation des nouveaux marchés couverts, ont ajouté nos interlocuteurs, ils
s'entendent répondre que l'assemblée populaire communale n'est pas concernée
par ce programme dont le maître d'œuvre est la direction de wilaya du commerce
qui a confié la réalisation à une entreprise privée. Et d'expliquer ensuite que
les deux marchés de proximité couverts sont implantés, l'un à la cité des 300
logements de Aïn Abid comportant 26 carrés et une dizaine de locaux, et l'autre
à Draibina composé de 26 carrés. Ces deux structures dont les travaux durent
depuis plus d'une année étaient programmées pour ouvrir leurs portes au public
au début du mois de Ramadan 2013. A l'heure actuelle, le premier est en voie de
finition, affirment les citoyens, et l'autre est en cours de travaux.
«Et dire que l'objectif assigné à ces marchés de proximité était de lutter contre le marché informel, ironisent ces citoyens de Aïn Abid. Loin d'être éradiqué, ont-ils poursuivi, ce phénomène est en constante progression. Et avec le laxisme et les lenteurs propres à l'administration, on peut dire qu'il a encore de beaux jours devant lui». Et dans la foulée des récriminations qu'ils ont faites à l'administration, les citoyens de cette commune chef-lieu de daïra ont évoqué le cas de l'ancienne bâtisse de Souk El Fellah située au centre-ville de Aïn Abid, «où l'Etat a dépensé de grosses sommes en vue de sa rénovation et son aménagement en un lieu pour abriter justement les marchands informels, et qui est actuellement fermé», ont-il dit encore en ajoutant que les attributaires au niveau de ce marché qui se compose de 26 stands et carreaux et 10 locaux et bureaux ont été désignés depuis belle lurette et personne ne sait quand il sera rouvert. Contacté hier, le directeur de wilaya du commerce, M. Zidane Boularak, a répondu qu'en ce qui concerne les deux marchés de proximité de la cité des 300 logements et de Draibina, le problème réside dans les VRD qui n'ont pas été encore réalisés. Et cela est du ressort de la direction de l'urbanisme et de la construction. Selon le directeur du commerce, le wali est au courant de ce problème et dernièrement lors d'un conseil de l'exécutif tenu il y a une quinzaine de jours, il a donné des instructions en ce sens pour que les VRD soient réalisés. «C'est le seul obstacle qui empêche encore la livraison de ces deux marchés de proximité», a assuré M. Boularak. Pour ce qui est des locaux de l'ancien Souk El Fellah, ce dernier a assuré que les travaux de restauration et d'aménagement ont coûté 3 milliards de centimes à la direction du commerce. Et d'ajouter que lesdits travaux sont complètement terminés et la structure rénovée et équipée pour l'activité commerciale a été remise officiellement à l'APC au cours du précédent mandat. A charge donc pour cette institution de procéder à sa réouverture qui n'est plus de la compétence de sa direction. |
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