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Une bonne hygiène
de vie serait la seule prévention efficace contre la progression de
l'insuffisance rénale chronique (IRC) parmi la population. C'est ce qui ressort
des travaux de la 2e Journée de néphrologie de l'Etablissement hospitalier
universitaire 1er Novembre 1954, organisée au bloc pédagogique par le service
de néphrologie. Les participants à cette journée, des néphrologues, des
spécialistes de différentes branches et des médecins généralistes, ont insisté
sur la prévention et la sensibilisation de la population à risque, c'est-à-dire
les diabétiques, les hypertendus et les personnes ayant une prédisposition
héréditaire. «L'hypertension, le diabète et les infections sont les causes
majeures de l'insuffisance rénale chronique (IRC) et de la mise en dialyse.
Nous avons aussi constaté une progression de cette pathologie parmi les personnes qui recourent à l'automédication ou à l'utilisation pour une longue durée hors prescription médicale de médicaments qui ont des effets néfastes sur les reins à l'exemple des anti-inflammatoires, les antalgiques, les antibiotiques et corticoïdes. Cette 2e Journée a pour objectif de sensibiliser et de former les jeunes néphrologues, des généralistes et des médecins de différentes spécialités intervenant de près ou de loin dans le diagnostic et le traitement de l'insuffisance rénale. Il faut surtout préciser que l'insuffisance rénale est une pathologie asymptomatique dans son stade initial. Il faut ainsi former les médecins sur le diagnostic précoce de cette maladie», précise le Dr Meknassi, maître-assistant en néphrologie et unité de dialyse à l'EHU. Il ajoute que le service de néphrologie a pour mission la bonne sélection et la préparation des malades pour la transplantation rénale dans le but de prévenir l'échec, c'est-à-dire les crises de rejet des greffes. «Nous avons effectué depuis l'ouverture du service en 2009 une douzaine de greffes rénales. Nous avons une liste d'attente composée d'une dizaine de malades dans des stades différents de préparation. La période de préparation des malades peut durer quelques semaines ou plusieurs mois, selon la disponibilité des bilans et autres analyses nécessaires», affirme la même source. La transplantation rénale est indiquée en cas d'insuffisance rénale chronique terminale nécessitant à court terme la mise en dialyse, ou ayant déjà imposé la dialyse. La transplantation se fait actuellement avec des reins prélevés sur des donneurs vivants généralement des proches de malades. La transplantation reste la seule alternative thérapeutique à la dialyse, dans le cadre de la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique évoluée. |
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