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Un énième problème
de foncier semble en toute vraisemblance se profiler à l'horizon et ce, avec le
rassemblement de plusieurs personnes, qui ont revendiqué avant-hier ce qu'elles
ont qualifié de «leurs droits d'acquisition de 32 villas» devant être
construites sur une superficie sise dans la partie basse de la localité de St
Roch, sur le territoire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck. Les
protestataires, qui disent s'être acquittés de leurs premiers versements pour
la construction de ces villas, ont affirmé être des victimes «d'une machination
sournoisement concoctée à leurs dépens». Selon une source proche de ce dossier,
la parcelle de terre en question, qui s'étend sur une superficie de 3 hectares
et 450 ares, source d'un litige très complexe, est actuellement occupée par une
coopérative immobilière. Une véritable bataille judiciaire au sujet des droits
sur cette superficie oppose, en effet, depuis 1997, les parties en conflit, à
savoir ladite coopérative, l'agence foncière, l'APC d'Aïn El-Turck et les
«futurs» acquéreurs des 32 villas. On apprend qu'un complexe touristique y est
projeté. Notre source indique que la loi 25/90 portant sur le transfert de
gestion du foncier vers l'agence foncière demeure l'unique solution pour régler
ce conflit, qui ne cesse de s'amplifier au fil du temps. On apprend à ce sujet,
auprès de cette même source, qu'une enquête vient d'être ouverte par les
services de sécurité et ce, pour tenter de démêler ce très compliqué écheveau,
qui constitue le thème principal des discussions sur la place d'Aïn El-Turck.