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Un établissement
de formation, spécialisé dans la sous-traitance automobile, sera créé, à
proximité de l'usine Renault, en cours
de construction, à Oued Tlélat. La mise en place de ce centre de formation était l'objectif principal du séminaire organisé, hier à Oran, à l'initiative du ministère de la Formation professionnelle, en étroite collaboration avec « Renault Algérie Production » (RAP). Un panel d'experts français du groupe Renault a pris part à ce ?workshop', avec comme missions : la contribution à l'installation d'un système de formation adéquat en matière d'industrie automobile, à la mise au point d'une nomenclature des formations qualifiantes, à l'élaboration des référentiels et programmes de formation, ainsi que les conditions organisationnelles, pédagogiques, humaines et financières, nécessaires à la création de ce « centre d'excellence », a indiqué le directeur de la Formation professionnelle de la wilaya d'Oran, M. Abdelkader Touil. Les différents partenaires dans le projet devront, ainsi, identifier les filières et matériels de l'industrie automobile, ainsi que les entreprises partenaires de la mise en œuvre des formations dans le cadre de la formation par alternance. Trois ateliers ont été mis en place : le premier concernait « les besoins en formation attendus par RAP et les autres partenaires, notamment les sous-traitants », le second portait sur « les conditions et les modalités à mettre en œuvre pour une formation, par alternance, impliquant les entreprises dans le processus pédagogique » et, enfin, le troisième était axé sur « le modèle et l'organisation à préconiser pour un centre de formation d'excellence en automobile ». Il faut noter, par ailleurs, que les agents recrutés par l'usine Renault suivront, en fonction des tâches qui leur seront attribuées, une formation dans les centres d'apprentissage de la région, qui ont déjà reçu les modules de formation fournis par le groupe Renault, un apprentissage permanent sur site et un approfondissement de leur compétence par un passage dans l'usine du groupe, implantée en Roumanie. Ce parcours du recrutement a déjà commencé avec le soutien de l'ANEM, laquelle a déjà réalisé une première sélection de candidats. Ceux-là seront formés aux métiers de l'automobile par des formateurs experts de Renault et par le CFPA de Oued Tlélat. Dans la première phase de production, de nombreuses pièces (sur les 5.000 que compte une voiture) seront importées. En parallèle, le groupe a déjà identifié une soixantaine de sous-traitants locaux parmi eux, bien évidemment, la SNVI qui aura la mission d'adapter ses outils de production pour s'intégrer en qualité, en quantité, et en délais ? dans le circuit automobile. Si la première phase de ce projet vise la production de 25.000 unités avec un taux d'intégration bas, la seconde phase, qui débutera en 2019 (soit 5 ans après la sortie de la première voiture), complétera les installations et permettra, sur le site même, les opérations liées à la peinture et à la tôlerie. 75.000 voitures seront, alors, produites avec un taux d'intégration de 42 % et une perspective de conquête du marché extérieur, a indiqué M. Bernard Sonilhac qui a avancé l'exemple de la Roumanie pour montrer le réalisme d'une telle ambition. En effet, l'usine de Pitesti de ce pays est passée de 150.000 véhicules/an à 300.000 dont plus de 90 % sont exportés, dans 60 pays différents, assure ce responsable. Ceci dit, il faut souligner que la production de cette «nouvelle Symbol» qui sortira, en novembre 2014, sera destinée au marché national, «le deuxième plus grand marché du continent, avec plus de 300.000 véhicules vendus, depuis le début de 2013. |
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