
A la suite des
vents violents enregistrés ces derniers jours sur le littoral chélifien, de
nombreuses serres ont été entièrement ou partiellement détruites, a-t-on appris
de la direction des services agricoles. Pour l'heure, les dégâts les plus
importants sont signalés au niveau de la daïra de Béni-Haoua connue par la
culture sous serre. Alors que des rafales de vent n'ont pas cessé, on dénombre
plus de 600 serres endommagées. Selon la station météorologique de Ténès, les
vents ont soufflé à plus de 80 km/h. Pour l'instant, l'heure n'est pas au bilan
même si la DSA avance le chiffre de 150 agriculteurs touchés par cet élément
naturel. D'ailleurs, ces premiers sinistrés ont lancé un appel via la radio
locale à l'intention des pouvoirs publics pour leur venir en aide, notamment
pour remplacer aussi bien les plants que le plastique qui couvre la serre. Il
faut noter que la région de Béni-Haoua pourvoit en produits maraîchers et en
grandes quantités de nombreuses wilayas en sus de celle de Chlef. En outre, «ce
désastre» va se répercuter indéniablement sur les prix des produits maraîchers
qui vont connaître une hausse, notamment pour la tomate, l'aubergine, le
poivron, les concombres, les haricots verts et les courgettes. Par ailleurs, de
nombreux agriculteurs se plaignent du mode de remboursement par les assurances
en cas de survenue d'un sinistre. En effet, les assurances ne consentent à
dédommager les agriculteurs qu'en cas «où la vitesse du vent est égale ou
supérieure à 101 km/h», alors qu'un vent de 80 km/h fait autant de ravages que
celui de 101 km/h.