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Les jeunes entrepreneurs, principalement ceux qui sont issus du
dispositif de l'emploi de l'Ansej, rencontrent sur leur chemin, beaucoup de
difficultés avec l'administration, soit pour avoir un plan de charge, soit pour
se faire rétribuer le travail accompli.
Rencontrés dimanche, aux alentours de l'Hôtel de ville, siège de l'APC de Constantine, quelques jeunes entrepreneurs, rentrant dans cette catégorie et qui sont versés dans le secteur du nettoyage et de l'assainissement, nous ont expliqué qu'ils viennent de terminer leur troisième mois de travail, au profit de l'APC de Constantine sans recevoir le moindre sou ! «Depuis le mois de janvier dernier, nous explique l'un d'eux, nous avons consenti à travailler pour nettoyer les quartiers de la ville, sans aucun document officiel, régissant notre relation de travail avec l'APC. Et nous craignons de perdre le bénéfice des efforts consentis à cause d'un problème, purement, bureaucratique, de dérogation ou de je ne sais quoi. Et pour clarifier notre situation, nous avons demandé à rencontrer le maire. En nous recevant, ce dernier nous a expliqués qu'il attend l'autorisation de réquisition écrite du wali parce que c'est ce dernier qui avait instruit la mairie pour nous recruter.» Interrogé, le vice-président de l'Assemblée populaire communale de Constantine, M. Djamel Daba, a confirmé que le problème réside, effectivement, dans la délivrance de la dérogation du wali «pour nous permettre de formaliser notre relation de travail par des contrats, en bonne et due forme». Et d'expliquer que ces jeunes entrepreneurs, au nombre de 32, ont été recrutés au mois de janvier 2014, sur instructions verbales du wali. «Ces jeunes qui emploient, chacun, 2 à 3 personnes, dans sa petite entreprise, sont effectivement venus voir le président de l'APC pour réclamer le règlement des 3 mois œuvrés au profit de la municipalité et demander, en même temps, le renouvellement de leurs contrats. Le maire les a rassurés sur leur avenir en leur faisant comprendre que la commune a besoin de leurs services, dans le cadre du programme d'assainissement et d'embellissement de la ville qui s'apprête à accueillir la manifestation «Constantine, capitale de la Culture arabe 2015» et leur a fait savoir, aussi, que l'administration de la commune n'attend que la dérogation écrite du wali, pour formaliser la relation du travail et leur régler les créances qu'ils détiennent sur la mairie». Aujourd'hui, a poursuivi le vice-président de l'APC, et depuis le mois de janvier dernier, 3 correspondances ont été adressées, dans ce sens, au wali par l'APC demandant la fameuse dérogation écrite, sachant que le personnel de ces petites entreprises a été recruté sur instruction verbale du wali, donnée en réunion officielle qui s'est déroulée en son cabinet, en présence du président de l'APC et des entrepreneurs eux-mêmes. «Ces entreprises ont accompli 3 exercices avec l'APC, ajoute M. Daba, et elles ont été réparties, cette année, dans plusieurs quartiers et secteurs de la ?ville des ponts', au 4ème Kilomètre par exemple, à Daksi, Ouerd-El-Had, la Bum, Ziadia. Les citoyens ont vu, également, ces jeunes travailler dans l'assainissement des zones du Bosquet, Beauséjour, et à Bab el Kantara au chemin forestier, dans des marchés comme ceux de Daksi, Souk El-Asser et Boudraâ-Salah». |
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