Ali Fawzi Rebaïne, en campagne électorale pour la présidentielle d'avril
2014, a promis hier à Chekfa (daïra de Jijel) d'intégrer l'université
algérienne dans le monde économique. Dans un meeting organisé au centre
culturel de la ville, M. Rebaïne a promis de rendre sa place à l'université
algérienne dans la sphère économique, en développant les pôles de recherches et
d'excellence, ainsi que la promotion des compétences nationales. Il a estimé
que l'intégration et l'intéraction entre la formation et le monde économique
dans les domaines de la technologie et de la recherche «doivent garantir le
développement de pôles de recherches d'excellence reconnus mondialement».
Devant une centaine de personnes venues écouter son programme électoral,
le candidat de Ahd 54 a souligné l'importance de «hisser» l'université
algérienne à la hauteur des enjeux économiques internationaux par l'injection
de capitaux encourageant la recherche-développement et la production de brevets
à haute valeur ajoutée. Il n'a pas manqué dans le même cadre, d'évoquer le
secteur de l'éducation nationale, s'engageant à ouvrir les débats avec tous les
partenaires sociaux pour trouver des solutions adéquates, satisfaisant les uns
et les autres avant le début de chaque rentrée scolaire. «Je vous promets, si
vous votez pour moi, d'appliquer à la lettre mon programme électoral, notamment
celui du secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale, qui
demeure une de mes priorités», a déclaré Rebaïne. «Nous vivons un conflit de
générations. Nos universités ont enfanté des cadres et des compétences capables
de gérer et construire le pays. Il est temps de leur donner une place et
d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de l'Algérie», a-t-il ajouté.
Soulignant en outre l'importance et le rôle que peut jouer la société civile
sur le terrain, Rebaïne a plaidé pour son renforcement afin de surveiller,
a-t-il expliqué, l'administration, notamment à travers le redéploiement des
associations. Il est revenu également sur la nécessité d'un nouveau découpage
administratif, touchant les wilayas et les daïras dans le but de rapprocher
l'administration du citoyen. «Notre pays est vaste. Nous devons revoir le
découpage administratif, car l'administration est loin de pouvoir satisfaire
toutes les demandes des citoyens. Il est, donc, primordial de pouvoir
rapprocher les deux parties», a-t-il dit. Fawzi Rebaïne est revenu également
sur la nécessité de la révision de la Constitution, de la réforme de la
justice, du Conseil constitutionnel, de la suprématie du tiers présidentiel
dans la composition des membres du Conseil de la nation, ainsi que
l'instauration d'un Etat de droit et de justice.