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Les communes de
Misserghine et Mers El Kebir bénéficieront bientôt de projets de réalisation de
stations d'épuration des eaux usées (STEP). Ces deux stations permettront de
traiter les eaux usées de ces deux communes afin d'éviter leur rejet dans la
nature, notamment dans la mer, et pouvoir, par la suite, réutiliser les eaux
traitées dans l'irrigation des terres agricoles. C'est le cas, à titre
illustratif, de la STEP d'El Kerma dont les eaux traitées devront servir à
l'irrigation des terres agricoles de la plaine de M'lata, dans le cadre de
plusieurs projets, notamment celui de l'irrigation de 2.000 hectares qui seront
consacrés à l'aliment de bétail et tout particulièrement des vaches laitières,
ceci afin d'augmenter la production de lait cru. Signalons également qu'une
enveloppe de 18 millions de dinars avait été dégagée pour financer la
réalisation d'une station de relevage des eaux usées et pluviales, dont les
travaux sont en phase d'achèvement à Mers El Kébir. Ce projet a été lancé près
de quatre mois auparavant.
Notre source indique encore que cette station de relevage, qui contribuera grandement à l'éradication des fosses septiques, sera raccordée aux réseaux d'assainissement de Haï Ouarsenis, Haï Hansali, Haï Zouhour et Haï Dadayoum, des faubourgs essaimés à travers le territoire de cette commune. Une autre opération succédera ultérieurement au raccordement des réseaux d'assainissement de ces quatre faubourgs. Selon la même source, il s'agit de raccorder ces réseaux directement à la future station d'épuration, qui sera réalisée dans ladite municipalité. D'autre part, notons que les travaux de réalisation d'une nouvelle station d'épuration des eaux usées à Bethioua seront lancés incessamment, apprend-on. A l'issue d'un avis d'appel d'offres, un groupement d'entreprises sino-hispanique a été retenu par les responsables du projet pour la réalisation des travaux de cette station. Ce projet, pour lequel une enveloppe de plus d'un milliard de dinars a été débloquée, sera réalisé dans un délai de 21 mois. D'une capacité de 20.000 m3/jour cette nouvelle station va permettre un traitement des rejets des eaux usées d'une grande partie des agglomérations et localités de l'est d'Oran à l'image des localités de Ayaïda, Chehaïria, entre autres. En parallèle à la réalisation de la station, il est prévu la réalisation de 12 km de canaux de différentes dimensions, 5 stations de pompage et 01 station de purification. Les eaux de la station seront exploitées essentiellement dans l'irrigation des terres agricoles de la commune de Bethioua et des localités limitrophes. Il y a lieu de souligner que la réalisation de cette nouvelle station intervient en parallèle aux nombreux projets lancés à travers les communes de la wilaya pour éradiquer les fosses septiques et le renouvellement des réseaux d'assainissement. A ce titre, les autorités de la wilaya d'Oran avaient, à maintes reprises, affirmé que tous les moyens seront mis en œuvre pour l'éradication de quelque 38.000 fosses septiques recensées à travers les communes et les localités de la wilaya. Une enveloppe de 180 milliards de centimes a été débloquée dans le cadre du PCD pour l'éradication totale des fosses septiques et pour le raccordement des populations de plusieurs localités au réseau d'assainissement. Pour rappel, la SEOR, pour gérer les eaux usées de la wilaya d'Oran, exploite actuellement 60 stations de relevage. Pour remédier aux problèmes de pollution de l'environnement que provoquait le rejet des eaux usées directement dans la nature (principalement dans la mer), les pouvoirs publics ont entrepris un projet de grande envergure pour traiter et épurer toutes les eaux usées de la wilaya d'Oran. Ainsi, il s'agit de réaliser 11 stations d'épuration sur le territoire de la wilaya. La station d'épuration du groupement urbain d'Oran, réalisée en bordure de la grande Sebkha, à hauteur d'El-Kerma donne déjà ses premiers résultats, notamment au niveau de la Dhaya Mosrly (Petit Lac) dont les eaux usées empestaient le milieu naturel au sud de la ville. Débarrassées des rejets domestiques et industriels, les eaux pluviales, qui s'accumulent dans cette dépression, commencent à connaître la fréquentation des oiseaux migrateurs qui, auparavant, évitaient le site. L'exploitation de cette station d'épuration a été confiée à la SEOR à partir de mai 2011. A noter que d'autres stations sont en cours de réalisation, notamment sur le territoire des grandes agglomérations côtières. |
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