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Les immeubles de
la rue Mohamed Boudiaf (ex rue de Mostaganem) devront connaître une opération
de réhabilitation, à l'instar de celles lancées, depuis quelques années, pour
plusieurs artères du centre-ville, notamment le Boulevard Maâta, la rue Larbi Ben
M'hi et la rue Mohamed Khemisti. Néanmoins, plusieurs problèmes risquent de se
poser, dans la rue Mohamed Boudiaf, notamment avec le passage du tramway et
l'étroitesse de cette artère et tout particulièrement en ce qui concerne les
travaux prévus à l'extérieur des immeubles ; ravalement des façades, etc.
A noter que les opérations de réhabilitation sont pilotées par les services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et a concerné, au départ 200 immeubles. Trois sites ont été retenus, dans le cadre de ce projet pour lequel une enveloppe de 70 milliards de centimes avait été débloquée. Une première tranche concerne quelque 120 immeubles du centre-ville, limité par un grand îlot situé entre la rue Mohamed Khemisti et la rue Larbi Ben M'hidi. La seconde concerne une quarantaine d'immeubles recensés au Boulevard Maâta, alors que la troisième cible une trentaine d'immeubles au quartier de Sidi El Houari. Une opération portant sur 400 autres immeubles est, également, prévue dans le programme des autorités locales, en application des directives du président de la République, lors de sa dernière visite à Oran, soit 600 immeubles au total. Dans le même cadre, l'OPGI a lancé, dernièrement, l'opération de réhabilitation de 10 nouveaux immeubles, tout autour de la Place du 1er Novembre 1954. Les travaux ont été confiés à une entreprise algéro-espagnole. Ces immeubles font partie du lot des 600 immeubles à réhabiliter à Oran. Dans ce contexte, l'Etat vient de débloquer une enveloppe de 1,6 milliard de DA pour la restauration d'une partie des immeubles, soit un lot de 100 immeubles, répartis entre plusieurs quartiers du centre-ville, notamment à la rue Larbi Ben M'hidi, la rue Mohamed Khemisti et la rue des Aurès. Le wali d'Oran avait annoncé, récemment, le lancement imminent des travaux de réhabilitation de nouveaux immeubles, assurant que l'Etat a débloqué l'argent nécessaire, tout en signalant qu'une seconde enveloppe de 100 milliards de DA avait été allouée pour l'amélioration urbaine. Cependant, il faut noter que la réhabilitation des immeubles bute sur plusieurs problèmes, notamment celui du financement et du paiement des salaires des travailleurs. |
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