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MEDEA: Les infrastructures pour jeunes en question

par Rabah Benaouda

Constituant près de 60% de la population totale de la wilaya de Médéa, qui approche le million d'habitants, les jeunes se sont vu accorder une grande attention, lors de la tenue de la première session ordinaire de l'APW, pour cette année 2014 et ce, à travers l'étude et les débats qui ont été consacrés au secteur de la Jeunesse et des Sports. Un dossier important que s'est proposé d'étudier et de débattre la composante de cette assemblée élue, en présence du wali de Médéa, M. Brahim Merad, de son exécutif au complet et des 19 chefs de daïra que compte cette vaste wilaya, aux 64 communes. Une étude et des débats à l'issue desquels des réponses devaient être données à des questions cruciales posées par les élus. Des questions portant, notamment, sur les infrastructures sportives, culturelles et de loisirs pour les jeunes et leur gestion.

 Des sorties sur le terrain dans un grand nombre de communes, ont permis aux membres de cette commission de prendre connaissance de la réalité sur les infrastructures sportives, culturelles et de loisirs. Comme elles leur ont permis de s'entretenir avec les chefs de daïra et les présidents d'APC ainsi qu'avec tous les responsables d'associations et clubs de jeunes. Et la première constatation réside dans le fait que, dans le domaine de la pratique sportive, le football accapare « la part du lion » de par l'importance qui lui est donnée au détriment des autres disciplines qui sont capables d'attirer un grand nombre de jeunes qui ne se retrouvent pas dans le football. Alors qu'en ce qui concerne les infrastructures opérationnelles qui ont été visitées, la majorité d'entre elles ne sont, malheureusement, pas encore raccordées aux réseaux d'eau, d'électricité, de gaz de ville et même de l'assainissement. Par ailleurs, un grand nombre de projets, en cours de réalisation, connaissent, actuellement, des retards, à des degrés divers, à l'image des camps de jeunes ou camps d'été de Djouab (daïra de Souagui) et d'El-Omaria ou encore les piscines semi-olympiques de Ksar El-Boukhari et Médéa, ainsi que plusieurs salles de sports, dans les communes de Guelb El-Kébir, Khems Djouamaâ, El-Hamdani. Et toujours concernant les infrastructures existantes dont surtout les stades de football, il est fait état de l'absence de tribunes, vestiaires, douches, éclairage, grillage de protection? sans parler de la détérioration des aires de jeux.

Les maisons de jeunes et autres salles polyvalentes ne sont pas en reste, avec l'absence d'aménagement environnemental extérieur (gazon, arbres?). Cette commission n'a pas manqué, également, de faire part de son inquiétude quant à l'insuffisance, pour ne pas dire l'absence, de la prise en charge (qualité, entretien?) des équipements sportifs et ce, malgré les résultats positifs obtenus par les clubs concernés. Les débats relatifs ont débouché sur la formulation d'une quarantaine de recommandations, allant dans le sens d'une meilleure prise en charge de ce secteur névralgique.